Voilà les "joyeux noël" et les "bonne année" !
Alors que pendant toute l’année, ça n’a pas vraiment été la joie...
Voilà ces mots que l’on se dit et ces promesses que l’on se fait, que ce jour te soit joyeux, que cette année te soit bonne ; mais après ces mots, il n’y a que le froid glacial de l’hiver, le froid terrifiant de celui qui passe dans la rue sans oser nous regarder dans les yeux, la fausse chaleur de ces mots envolés comme les plus fins flocons de neige !
Alors que pourtant, on aimerait un peu plus de chaleur que d’habitude, aux guichets de l’administration, parce que cela fait des mois que l’on essaye de se justifier avec des dizaines et des dizaines de papiers.
Voilà l’indifférence, le mépris accumulé pour soi et pour les autres, voilà la dignité foulée au pied dont on prétend qu’elle pourrait être oubliée l’espace d’un jour !
Alors que tous les jours c’était la même chose, le patron qui te vire abusivement, le conseiller qui n’a pas le temps, le vigile qui te regarde de façon insistante parce que tu n’as pas le look du bon client aisé...
Voilà l’illusion de celui qui se réconforte de voir en ce jour un autre jour, voilà qu’on oublie celui qui n’a toujours eu pour compagnon de fête que son ombre.
Alors qu’on aurait aimé sortir de la routine, pouvoir rencontrer quelqu’un, enfin.
Voilà ces moments où l’on devra encore une fois faire semblant d’être bien, avec sa famille, ses proches et l’homme ou la femme de la rue.
Alors qu’on a toujours eu des problèmes ensemble, parce qu’avant tout on a des problèmes tout seul, et l’on se rend compte que le problème c’est d’être tout seul.
Voilà ceux qui dénoncent une fête de la surconsommation.
Alors que certains ne voudraient que rêver un moment et sortir de la dureté de leur quotidien.
Voilà leurs espoirs déçus parce que noël et le nouvel an sont des jours comme les autres !
Alors qu’on attendait quelque chose ! Un jour un peu différent !
Voilà tant de gens qui ne veulent plus se parler, plus s’écouter, à force de s’ignorer, et parce que les chants de noël hurlés aux haut-parleurs des supermarchés sont beaucoup trop forts.
Alors que l’on aurait pu se causer dans toutes ces files d’attente, mais on avait peur, peur de passer pour un extraterrestre, parler dans les files d’attente, ça ne se fait plus !
Voilà encore un jour ce ces tragiques années.
Alors que... y en a marre.
Alors...
Alors dans quelques jours, cette fois-ci, essayons.
Essayons de faire autre chose.
Rencontrons-nous comme nous nous sommes rencontrés la dernière fois. A la Mairie, à la CAF, au Pôle Emploi, partout où l’on ne devrait faire qu’attendre. Attendre la prime pour le cadeau du gosse. La prime pour juste s’en sortir moins difficilement que le mois dernier. Tu te rappelles ? Nous n’avions pas pris le temps. Cette fois-ci, prenons le temps Place Guérin, le 31 décembre 2009, à partir de 14 heures.
On essayera juste de briser un moment le silence, la contrainte et la soumission.
Ce n’est pas en un jour que l’on supprimera l’injustice sociale.
Mais au moins, on ne sera plus seuls.
Alors que pendant toute l’année, ça n’a pas vraiment été la joie...
Voilà ces mots que l’on se dit et ces promesses que l’on se fait, que ce jour te soit joyeux, que cette année te soit bonne ; mais après ces mots, il n’y a que le froid glacial de l’hiver, le froid terrifiant de celui qui passe dans la rue sans oser nous regarder dans les yeux, la fausse chaleur de ces mots envolés comme les plus fins flocons de neige !
Alors que pourtant, on aimerait un peu plus de chaleur que d’habitude, aux guichets de l’administration, parce que cela fait des mois que l’on essaye de se justifier avec des dizaines et des dizaines de papiers.
Voilà l’indifférence, le mépris accumulé pour soi et pour les autres, voilà la dignité foulée au pied dont on prétend qu’elle pourrait être oubliée l’espace d’un jour !
Alors que tous les jours c’était la même chose, le patron qui te vire abusivement, le conseiller qui n’a pas le temps, le vigile qui te regarde de façon insistante parce que tu n’as pas le look du bon client aisé...
Voilà l’illusion de celui qui se réconforte de voir en ce jour un autre jour, voilà qu’on oublie celui qui n’a toujours eu pour compagnon de fête que son ombre.
Alors qu’on aurait aimé sortir de la routine, pouvoir rencontrer quelqu’un, enfin.
Voilà ces moments où l’on devra encore une fois faire semblant d’être bien, avec sa famille, ses proches et l’homme ou la femme de la rue.
Alors qu’on a toujours eu des problèmes ensemble, parce qu’avant tout on a des problèmes tout seul, et l’on se rend compte que le problème c’est d’être tout seul.
Voilà ceux qui dénoncent une fête de la surconsommation.
Alors que certains ne voudraient que rêver un moment et sortir de la dureté de leur quotidien.
Voilà leurs espoirs déçus parce que noël et le nouvel an sont des jours comme les autres !
Alors qu’on attendait quelque chose ! Un jour un peu différent !
Voilà tant de gens qui ne veulent plus se parler, plus s’écouter, à force de s’ignorer, et parce que les chants de noël hurlés aux haut-parleurs des supermarchés sont beaucoup trop forts.
Alors que l’on aurait pu se causer dans toutes ces files d’attente, mais on avait peur, peur de passer pour un extraterrestre, parler dans les files d’attente, ça ne se fait plus !
Voilà encore un jour ce ces tragiques années.
Alors que... y en a marre.
Alors...
Alors dans quelques jours, cette fois-ci, essayons.
Essayons de faire autre chose.
Rencontrons-nous comme nous nous sommes rencontrés la dernière fois. A la Mairie, à la CAF, au Pôle Emploi, partout où l’on ne devrait faire qu’attendre. Attendre la prime pour le cadeau du gosse. La prime pour juste s’en sortir moins difficilement que le mois dernier. Tu te rappelles ? Nous n’avions pas pris le temps. Cette fois-ci, prenons le temps Place Guérin, le 31 décembre 2009, à partir de 14 heures.
On essayera juste de briser un moment le silence, la contrainte et la soumission.
Ce n’est pas en un jour que l’on supprimera l’injustice sociale.
Mais au moins, on ne sera plus seuls.
31/12/09 14h : *RDV Place Guérin* pour un foot, un lancer de sapin, des jeux bretons....
16h : jeu de rôle collectif : « Marche ou Crève »
18h : boisson chaude
20h : repas / chacun amène un plat, un dessert... et on partage !
Fin de soirée : feu d'artifice
16h : jeu de rôle collectif : « Marche ou Crève »
18h : boisson chaude
20h : repas / chacun amène un plat, un dessert... et on partage !
Fin de soirée : feu d'artifice