dimanche 19 décembre 2010

Les précaires s'invitent au Forum départemental de l'insertion

Jeudi 16 décembre le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale s'est invité au Forum de l'insertion au Quartz de Brest.

Il nous paraissait évident qu'un tel forum, sur le thème "18 mois de RSA, période d'essai...", en présence de "hautes personnalités" telles que Pierre Maille, président et Richard Ferrand, vice -président délégué à l'insertion, du conseil général, Nathalie Hanet, qui travaille à la direction générale de Paule Emploi, de la directrice de la CNAF... et de tous les acteurs de l'insertion du département, ne pouvait avoir lieu sans la présence et la participation de personnes concernées : les PRECAIRES !

Nous avons donc décidé de bousculer leur petit rond rond habituel et de perturber la grande messe :


Intervention au 5ème Forum de l'insertion au Quartz de Brest
Jeudi 16 décembre 2010

Chômeurs, étudiants, salariés précaires, allocataires du RSA, nous sommes venus sans cartons d'invitation au Forum de l'insertion. Nous sommes venus vous renforcer. Renforcer votre crédibilité, car comprenez bien qu'un forum organisé sur le RSA sans allocataires du RSA, ça nous pose question. Nous souhaitons intervenir et participer à ce forum de l'insertion pour éviter que ne triomphe la langue de bois.
Paroles de précaires contre paroles d'experts.
Laissez-nous vous raconter. Tourner en rond, de rendez-vous en rendez-vous, de standards en standards, de formations en formations. Laissez-nous vous raconter. Allers-retours, de la Fac à l'intérim, de l'intérim au chômage, du temps partiel au RSA. Tout ça pour mimer la bonne volonté, la bonne foi, la vraie motivation. Tout ça pour mériter les miettes que vous voulez bien nous laisser.
Parce que si nous avions le choix, ensemble, nous ferions tout autre chose que de courber l'échine à ramasser des échalotes, ou nettoyer des bureaux de cadres dynamiques. Nous ferions tout autre chose que de harceler les gens avec des histoires de promotion et de services après-vente. Nous ferions tout autre chose que de construire des logements que nous ne pourrons jamais acheter. Parce qu'à force de réduire le travail à des tâches d'exécution, celui-ci est souvent devenu plus absurde que jamais.
Parce que si nous avions le choix, ensemble, nous ferions tout autre chose que de gaspiller des journées entières à chercher des boulots précaires et aliénants au possible. Nous refusons le racket : soit tu n'es pas un parasite, tu acceptes n'importe quel emploi et tu reçois tes indemnités ; soit tu es un mauvais pauvre, tu veux choisir ta vie et tu vas devoir batailler pour les garder. Nous voulons avoir prise sur nos choix de travail. Et, on voit que votre contrôle et vos radiations, c'est pour nous faire accepter n'importe quoi.
Paroles d'experts contre paroles de précaires.
Vous allez encore nous répondre que vous n'êtes pas responsables, qu'on ne vient pas frapper à la bonne porte, que c'est la faute du gouvernement, des députés, ou d'on ne sait qui. C'est ce qu'on nous répond, toujours, lorsqu'on vient frapper à la porte de la mairie, de la CAF, de l'Hôtel des impôts. En fait, votre degré de responsabilité, on s'en fout. Ce n'est pas notre problème. Vous n'êtes peut-être pas l'unique responsable de notre précarité, mais vous êtes dans tous les cas, un maillon de la chaîne. Un maillon de cette chaîne qui nous exploite, nous précarise, et nous pompe notre fric de part et d'autre.
Nous avons déposé une liste de revendications à la CAF, interpellé la direction régionale du Pôle Emploi, occupé la mairie de Brest pour exprimer un ras-le-bol. Pas une seule réponse. Nous n'avons eu que du mépris. Nous avons rencontré des conseillers du Pôle Emploi, qui aujourd'hui sont en lutte contre les directives du Pôle Emploi. Nous avons soutenu Martine Mégret dans sa lutte pour son CDI. Là non plus, pas une seule réponse.
Vous, experts de la précarité, vous allez faire des tables rondes entre experts, mettre en place des forums et autres mises en scène sur un sujet, le RSA, dont vous savez pertinemment que c'est une fumisterie, un fiasco pour tous, d'un coté du guichet comme de l'autre. Et après ça vous allez nous faire croire, vous, experts dans la gestion de la précarité, que vous faites ce qui est en votre pouvoir pour répondre aux besoins des chômeurs, des précaires ? Vous voulez nous faire croire que vous nous aidez en nous orientant vers des boites de coaching, simples entreprises de sous-traitance des chômeurs ? Combien de contrats précaires à Pôle Emploi, à la CAF, et dans tous les organismes d'insertion ? Combien d'emplois aidés à la municipalité brestoise ou au CG 29 ?
Écoutez-nous, arrêtez de nous prendre pour des buses, de nous faire croire que nos revendications sont puériles et utopiques !


Le collectif « en marche contre l'injustice sociale »

dimanche 12 décembre 2010

Occupation, blocage et chahut de cadres de Police emploi - Rennes, 7 décembre

Ce mardi 7 décembre, une douzaine de chômeurs et précaires membres des collectifs de Brest et Rennes, une quarantaine de conseillers à l'emploi de la CGT et quelques membres de la LDH ont occupé la direction régionale de Pôle Emploi, et ont bloqué l'accès à un certain nombre de bureaux... puis ont chahuté quelques cadres de Pôle Emploi alors qu'ils étaient en réunion au Triangle.

RDV le 14 décembre à la Maison de l'emploi de Loudéac à partir de 10 heures !

Lire le communiqué commun écrit pour l'occasion

Voici le tract distribué aux agents de PE et à la direction :

Les salariés de Pôle emploi sont des précaires comme les autres

Martine Mégret est salariée de la Maison de l'emploi dans la ville de Loudéac (22). Avant d'entrer dans le service public de l'emploi, elle a travaillé dans «l'agro», dans les Côtes d'Armor, secteur réputé pour ses conditions de travail pénibles voire insupportables. On imagine qu'elle s'est dit pouvoir trouver dans ce nouvel emploi, à l'ANPE, un lieu stable jusqu'à la retraite. Le nom de «service public» faisant écho à la possibilité d'offrir une entraide à quiconque et non pas à celle de fliquer des employés comme des usagers ou de rechercher la productivité à n'importe quel prix.

Malheureusement pour elles et pour tant d'autres, cette image s'est quelque peu abîmée avec le temps. En lieu et place du poste stable attendu, elle a multiplié les contrats à durée déterminée depuis 7 ans ! En lieu et place d'un poste où l'on fait bénéficier à tous des solidarités de la collectivité et spécialement de ceux qui se trouvent en avoir le plus besoin, elle a vu ANPE et ASSEDIC devenir de plus en plus des outils de flicage pour forcer chacun à accepter de se vendre sur le marché du travail dans n'importe quelles conditions, non sans user d'un odieux chantage aux allocations et devenir de moins en moins un outil de conseil aux chômeurs et précaires.

À la fin, après que la direction de Pôle emploi ait menacé de ne même plus renouveler son CDD comme 1799 autres conseillers, on lui indique avec insistance qu'un petit «boulot alimentaire» dans l'agro-alimentaire ne serait pas si mal et «qu'il va bien falloir penser à une reconversion»… À 57 ans, il ne lui reste que quelques années pour éviter les mirifiques 735 euros du minimum vieillesse. À part les boulots dont personne ne veut à raison, il lui sera quasi impossible de trouver un travail régulier, qui ne soit pas payé au lance-pierre et compléter ainsi ces annuités de cotisations.

Nous ne savons pas comment Martine Mégret se rapporte à l'institution Pôle Emploi, à ses multiples injonctions à gérer le «stock» de chômeurs de la manière la plus rentable, productive et profitable.

Ce que nous constatons pour autant : c'est que le discours de Pôle emploi et du gouvernement L'Oréal présentant les employés de pôle emploi comme des travailleurs modèles, hyper-productif à quoi ils opposent des chômeurs rétifs et suspects par définition ne tient pas. Le cas de Martine illustre une nouvelle fois cette porosité de conditions entre précaires et conseillers à l'emploi que la direction de Pôle emploi s'est employée à dénier. C'est que Pôle emploi est géré comme n'importe quelle entreprise : sous-traitance, pression à la productivité (pour faire disparaître les chômeurs des chiffres), etc.

C'est pourquoi il nous semble politiquement essentiel d'affirmer que les conseillers à l'emploi sont des précaires comme les autres et que Police emploi est une entreprise comme les autres.

Ce que nous savons aussi c'est qu'il est essentiel pour les conseillers à l'emploi en résistance comme pour les collectifs de chômeurs et précaires de construire des solidarités fortes et qu'il faut les rendre visible partout où cela est possible, sans quoi nous nous acheminerons inexorablement vers une dégradation des conditions de vie au travail analogues à celles des anciens services publics du type France Télécom…

Qu'on cesse de fliquer et de culpabiliser ceux qui touchent quelques allocations de misère. Qu'on les laisse vivre. Qu'on s'occupe plutôt de ceux qui s'engraissent de profits sur la précarité et l'exploitation des uns et des autres.

Que le service public de l'emploi soit disposé à véritablement soutenir sans infantilisation ceux qui en font la demande.

Mieux vaut pour la Direction de Police emploi ne pas œuvrer trop rapidement à un rapprochement entre chômeurs et conseillers en maintenant sa position déraisonnable vis-à-vis de Martine ou en mettant ses menaces de sanction et de plainte à exécution contre les conseillers qui ont légitimement retenu le directeur territorial de Pôle emploi pour lui faire entendre raison. Les chômeurs et précaires ne manqueraient pas de se solidariser. Allons Nadine, réfléchis-bien !

Un CDI pour Martine immédiatement !
Nous nous lèverons à 4h30 s'il le faut pour soutenir Martine et on sera nombreux !
Nadine Crinière, même pas peur !
Abrogation de l'Offre Raisonnable d'Emploi (ORE) !
Abrogation du Suivi Mensuel Obligatoire !
Un revenu sans condition pour tous au moins égal au SMIC !
Grève des chômeurs !

Le 7 décembre 2010,
Collectif en marche contre l'injustice sociale de Brest, Mouvement des chômeurs et précaires en lutte de Rennes


Plus d'informations sur le Jura Libertaire et le site de la CGT Pôle Emploi Bretagne

dimanche 5 décembre 2010

AG Interluttes de Brest

Mardi 14 décembre
Appel à une journée d'action
suite à la rencontre hexagonale des AGI en soutien à l'appel du LKP en Guadeloupe pour une grève générale



Prochaine AG Interluttes
Mardi 11 janvier 2011 à 17h30 à la Fac Ségalen

Contact : interluttes.brest@gmail.com
http://retrait.canalblog.com/

lundi 22 novembre 2010

Brest, journée du 23 novembre, blocage économique pour le retrait de la réforme des retraites : soyons nombreux !

Dans le cadre de la journée du 23 novembre contre la réformes des retraites, FO BMO appelle à un blocage du service de répurgation du centre technique de BMO.

Le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale invite à joindre massivement à cet appel avec les participants de l'AG Interluttes souhaitant s'y associer.

RDV à 4h30 devant la maison des syndicats
ou
RDV 4h45 au centre de répurgation de BMO
rue de Ferdiand de Lesseps
ZI de Kergaradec
(près du dépôt de bus de Bibus)

puis

17h30 AG Interluttes
Fac Ségalen

samedi 13 novembre 2010

AG Interluttes

Mardi 16 novembre

Grande
Assemblée Générale Interluttes


à 19h30
Salle des Syndicats
rue de l'Harteloire à Brest

Venez nombreux !

lundi 8 novembre 2010

Grève des conseillers ! Grève des chômeurs !

En solidarité avec la grève hexagonale des agents du Pôle Emploi du 9 novembre, le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale avec les conseillers du Pôle Emploi, exige d'obtenir satisfaction des revendications suivantes :

  • Fins des radiations
  • Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
  • Suppression de l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi)
  • Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), et de toutes les évaluations bidons
  • Maintien du chômeur dans la catégorie d'emploi de son choix
  • Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d'authenticité des papiers)
  • Suppression du 3949, rétablissement des lignes directes dans les agences
  • Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
  • Fin de la privatisation du service public de l'emploi et des prestations privées
  • Embauche du personnel pour assurer des missions d'aide, d'accompagnement et d'indemnisation et non du flicage
  • Titularisation des CDD et contrats aidés

Voilà bientôt 6 mois que nous avons adressé ces revendications, une première fois à Carhaix avec les conseillers lors de l'occupation du Pôle Emploi, puis lors d'une rencontre avec la Direction Régionale où était présente à nos côtés la CGT Pôle Emploi. A ce jour nous n'avons toujours pas obtenu satisfaction.

Aussi, le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale demande sans délai à être reçu par la Direction Départementale du Pôle Emploi.

Ils se moquent de nous ! Y en a marre !
Grève des chômeurs !

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale

jeudi 4 novembre 2010

A Brest, samedi 6 après la manif' : blocage économique !

Manif' à 14h30 place de la Liberté
APRES LA MANIF', BLOQUONS L’ECONOMIE !

Rendez-vous devant le centre commercial
Coat ar Gueven, rue Jean Jaurès

Puis
AG INTERLUTTES à 18 h au PIC (Point d'information et de coordination de la lutte)
Salle des syndicats, rue de l’Harteloire

mercredi 3 novembre 2010

Appel au blocage des marchandises jeudi 4 novembre


Depuis plus de deux mois, nous nous battons contre la réforme des retraites. Cette réforme prévoit de nous faire travailler deux années supplémentaires pour pouvoir arracher une retraite décente. Dans un contexte de chômage et de précarité, comment pouvoir cotiser suffisamment ? Ras-le-bol de se faire avoir.

Ce dernier mois, le blocage du pétrole, ponctué de journées de grèves et de manifestations, s'est révélé être l'enjeu stratégique pour obtenir satisfaction. La grève est désormais suspendue dans les raffineries, et le gouvernement veut nous faire croire que la mobilisation est en déclin. Mais les appels à manifester, à se mettre en grève et à bloquer l'économie se succèdent toujours.

Nous ne voulons pas que la lutte se fasse par procuration. Chacun et chacune peut nous soutenir. Se mettre en grève est parfois compliqué, mais reste nécessaire. Chaque blocage est une invitation à rejoindre la grève. Chaque blocage permet de libérer du temps de travail pour étendre le mouvement.

C'est pourquoi le jeudi 4 novembre aura lieu une journée de grèves et d'actions en Bretagne appelée par plusieurs unions départementales des syndicats FO et le SLB. D'autres organisations syndicales et des collectifs se sont joints à cet appel.

Le jeudi 4 novembre, nous appelons tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euse-s, étudiant-e-s et lycéen-ne-s à se mettre en grève et à participer à une journée de blocage des marchandises. Que chaque ville bretonne s'organise selon ses possibilités pour bloquer : centrales d'achat, supermarchés...


Jeudi 4 novembre
5h : RDV Maison des Syndicats (au PIC) pour départ en action
5h45 : action, RDV parking du Leclerc Relecq-Kerhuon
18h : AG bilan de la journée au PIC
21h : concert de soutien à la faculté Victor Segalen


Assemblée Interluttes de Brest
PIC, salle des syndicats, rue de l'Harteloire
http://retrait.canalblog.com/


dimanche 31 octobre 2010

L'Assemblée Inter-luttes appelle à se mettre en grève et à une journée d'actions le 4 novembre

L'AG Inter-luttes à brest s'est tenue le 30 octobre en présence entre autres, de membres de FO, SUD, Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale... Plusieurs villes du département y étaient également représentées : Brest, Quimper, Morlaix et Douarnenez.

Voici le communiqué de l'Assemblée

Communiqué du 30 octobre 2010

Ce dernier mois, le blocage du pétrole s'est révélé être l'enjeu stratégique capable de faire plier le gouvernement face à la réforme des retraites. Nous avons reçu un fort soutien de la part des automobilistes et passants lorsque nous bloquions le dépôt pétrolier de Brest. Nous avons ainsi réussi à créer un réel rapport de force.

Depuis quelques jours, le gouvernement veut nous faire croire que la mobilisation est en déclin. Pourtant, en période de vacances scolaires, la manifestation du 28 octobre a rassemblé deux millions de personnes.

Aujourd'hui, l'enjeu du blocage économique reste d'actualité, mais il nous faut trouver de nouveaux moyens de l'effectuer. Nous ne voulons pas que la lutte se fasse par procuration. Se mettre en grève est nécessaire. Il appartient à chacun et chacune de rejoindre la lutte. C'est pourquoi le jeudi 4 novembre aura lieu une journée de grèves et d'actions appelée par plusieurs unions départementales des syndicats FO et SLB. D'autres organisations syndicales se joindront sans doute à ces appels.


L'assemblée Interluttes appelle le jeudi 4 novembre tou-te-s les salarié-e-s, chômeur-euse-s, étudiant-e-s et lycéen-ne-s à se mettre en grève et à participer à une journée de blocage des marchandises en ciblant en priorité les centrales d'achat et à défaut les supermarchés, et ceci à l'échelle départementale.

L'assemblée Interluttes rappelle qu'un Point d'Information et de Coordination (PIC) se tient quotidiennement à la salle de la maison des syndicats.

Assemblée Inter-luttes
PIC, salle de la maison des syndicats, rue de l'Harteloire
http://retrait.canalblog.com/

vendredi 29 octobre 2010

Blocage de l'économie pour le retrait total de la réforme, on continue !

RDV samedi 30 octobre à 5 h au rond point des grèbes

Afin de faire le point sur les mobilisations des villes en lutte dans le département et au-delà, d'évoquer des perspectives de coordination ainsi que l'appel à la grève du 4 novembre, l'AG Interlutte à brest propose :


une rencontre ce samedi 30 octobre
au PIC (Point d'Information et de Coordination de la lutte)
Maison des syndicats
rue de l'Harteloire à Brest
à 14h

lundi 25 octobre 2010

Pour le retrait total de la réforme des retraites, bloquons l'économie !

Cela fait une semaine que l’on nous dit que la situation va revenir à la normale, pourtant les dépôts et stations ne sont toujours pas approvisionnées !
Malgré ce que disent le gouvernement et certains médias, les cuves sont presque vides.
Un réel rapport de force s’impose actuellement contre le gouvernement. Le moyen de ce rapport de force, c’est le blocage de l’économie. Alors que le gouvernement fait tout depuis des semaines pour étouffer la révolte et la détermination des grévistes et opposants à la réforme des retraites, il est bien forcé aujourd’hui de reconnaître que les grèves et les blocages économiques sont la cause d’une perte colossale d’argent pour le patronat.
Alors que certaines raffineries sont en grève depuis trois semaines voire un mois, il est aujourd’hui essentiel de se rassembler autour de l’enjeu du pétrole, lequel reste LE point essentiel dans le blocage économique.

Nous appelons toutes les luttes de la région à se coordonner pour contribuer à l’établissement de ce rapport de force.

Le mouvement est en marche depuis plus de deux mois, l’impact se fait d’ores et déjà sentir, intensifions la lutte !


Mardi 26 octobre à 17h, rond-point des Grèbes
Blocage du dépôt pétrolier

Jeudi 28 octobre : journée de grève
Manifestation à 10h30 place de la Liberté

dimanche 24 octobre 2010

Assemblée Générale du 23 octobre 2010

Communiqué

L’Assemblée Générale du 23 octobre pour le retrait total de la réforme, réunie à la maison du peuple s’est donné pour priorité le blocage de l’approvisionnement pétrolier sans exclure toute action participant au blocage de l’économie de façon coordonnée et concertée en lien avec cette priorité.

Elle décide de mettre en place un PIC (Point d’Information et de Coordination de la lutte) dans la semaine à venir.

Aussi, l’assemblée appelle à se rejoindre au rond point des Grèbes du port de commerce le lundi 25 octobre à 5h et le mardi 26 octobre à 17h au même endroit.

Un tractage sera effectué dans la journée du mardi.

Relais : reseaudesluttes.brest@gmail.com

vendredi 22 octobre 2010

Communiqué de presse - Suite du blocage du dépôt pétrolier

Depuis lundi 18 octobre, des blocages du dépôt pétrolier ont lieu sur le port de commerce. Ils ont mobilisé entre 100 et 300 personnes chaque jour. Ces blocages visent à ralentir l'approvisionnement en pétrole, enjeu central pour l'économie. Nous continuons à penser que le blocage de l'économie est nécessaire pour faire reculer le gouvernement. Le collectif en marche contre l'injustice sociale appelle donc toutes les personnes qui veulent le retrait total de la réforme des retraites à participer au blocage du dépôt dès lundi matin.

Rendez-vous à 5h00 au rond-point des Grèbes lundi 25 octobre.

Une assemblée générale se tiendra à la Maison des Syndicats demain samedi 23 octobre à 14 heures afin de s'organiser pour la suite.

Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale

jeudi 21 octobre 2010

Contre l'injustice sociale : Bloquons l'économie !

Camarade,

Ce matin, jeudi 21 octobre, nous étions environ 150 militants à bloquer l’accès du dépôt pétrolier de Brest. Nous avons été évacués par les CRS vers 9h30 du matin. Nous menons la lutte sur le port de commerce depuis lundi matin.

Des actions comme les blocages économiques fleurissent à travers l’hexagone. À Brest, la solution démocratiquement choisie par les opposants à la réforme des retraites (comprenant des membres du collectif en marche contre l’injustice sociale et des militants de la CGT, de la CNT, de FO, du SLB, de SUD-Solidaires, des étudiants, des lycéens, des chômeurs, des précaires, des paysans, des ouvriers) est le blocage du dépôt pétrolier.

La détermination est grande, mais le résultat de la lutte dépend aussi du nombre et de la multiplication des grèves afin d’intensifier et de radicaliser les actions de façon coordonnée.

Rendez-vous vendredi 22 octobre à 5h00 au rond-point des Grèbes sur le port de commerce.

Collectif en marche contre l’injustice sociale, SLB Skolveur Brest,
CNT Interpro Brest, UD FO 29

mercredi 20 octobre 2010

Blocage du dépôt de pétrole le 20 octobre

source : http://nantes.indymedia.org/article/21965

Ce matin, nous étions environ 300 à nous retrouver vers 05h00 au rond-point dit « de la grève » près du dépôt pétrolier. Étaient présent-e-s sur place des personnes non-encartées, des membres du collectif de chômeurs et précaires, des syndicalistes de Sud, FO, CGT, CNT et SLB ainsi que des étudiant-e-s et des lycéen-ne-s en grève. Une brigade de police était déjà présente aux entrées du dépôt à notre arrivée. Le groupe se divise en deux pour bloquer tous les camions citernes au niveau des ronds-points en amont du dépôt.

Tractage, danse, discut', feu, soupe et café ponctuent l'occupation jusqu'aux menaces des flics. Le groupe du deuxième rond point enflamme sa barricade vers 11h et retarde l'intervention pour permettre à l'autre groupe de tenir le blocage plus longtemps, qui retient déjà une soixantaine de citerniers. Les flics, pas assez nombreux doivent déloger les rond-points un par un. Un jeu du chat et de la souris démarre dès l'évacuation du deuxième rond-point. Les flics finissent, vers 13h30, par se diviser, un groupe se rend au premier rond-point, procédant à son évacuation, l'autre attaque le deuxième groupe à coups de lacrymos, repoussées par les manifestant-e-s. Pas de blessé-e-s et pas d'arrestations, les deux groupes de manifestant-e-s se rejoignent sur un rond-point non loin, pour manger et faire un bilan de l'action.

Le rendez-vous est donné pour demain, même heure, même lieu.

A brest, on est déterminé et on ne lâchera rien, solidarité avec tou-te-s ceux et celles qui luttent,

Vive la grève, bloquons l'économie !

lundi 18 octobre 2010

Blocage de l'économie, on continue...

Nous étions une centaine (étudiants, salariés, syndiqués FO, SLB, Solidaires, CGT intermittants, des militants du NPA et du collectif brestois en marche contre l'injustice sociale...) ce matin à 4h devant le dépôt de carburant du port de brest. Vers 5h nous avons été délogés par les CRS. Nous nous sommes alors postés sur deux ronds points donnant accès au site, bloquant tous les citerniers qui s'y rendaient.
Nous y sommes restés juqu'à ce que les CRS nous évacuent à nouveau.

On ne lâchera rien et on continue !
mercredi 20 à 5h même endroit

vendredi 15 octobre 2010

5ème jour de lutte à Brest : il faut tenir, ne rien lâcher !

Les jours à venir vont être marqués par toute une série de mobilisations à Brest contre la réforme des retraites

Samedi 16 octobre
- Manifestation nationale : RDV à 14h30 place de la Liberté

- Proposition d'action à l'appel des syndicats SLB, CNT, du collectif brestois en marche contre l'injustice sociale, d'étudiants en grève :
RDV à la fin de la manifestation Place Liberté pour une discussion pour la mise en place d'une action de blocage économique à 17h.
Propositions d'actions de blocage : grands commerces, axes routiers, occupations...
Bilan de l'action disponible ici

Lundi 18 octobre
- Action devant le dépôt pétrolier sur le port. RDV à 4h du matin.
Cette action fait suite aux barrages filtrants qui se sont tenus sur différents rond-points (pen ar ch'leuz et sur le port) tout au long de la semaine avec des salariés de FO, SLB, Sud rail, collectif brestois en marche contre l'injustice sociale, ainsi que quelques étudiants.
Bilan de l'action disponible ici



14 octobre : 900 lycées perturbés dont 550 bloqués, 10 raffineries sur 12 en cours d'arrêt ou bloquées du fait des grèves, près de 70 AG se sont tenues sur différents sites du groupe EDF et dans le département du Nord entre autres, des salarié-e-s des collectivités territoriales, des transports, de la chimie, de l'énergie (gaz, électricité), de la santé … sont en grève et en action.
A Brest, mardi, mercredi 12 et 13 octobre, les salarié-e-s de FO ainsi que le collectif en marche contre l'injustice sociale, des étudiants et des individus (dont Maryvonne...) ont effectué un barrage filtrant avec tractage sur les rond-points de Pen ar C'hleuz et du port de commerce.
Jeudi et vendredi, ils ont été rejoints par des salarié-e-s de Sud rail et le SLB (Syndicat des travailleurs de Bretagne).
Nous savons que le mouvement social ne se construit pas en un jour.
C'est pour cela qu'il faut bâtir à la base un réel mouvement sur Brest qui se positionne pour le retrait total de la réforme des retraites.

Parce qu'il y en a marre d'un gouvernement qui se fout de nous,
Parce qu'il y en a marre d'un gouvernement qui reste obstinément sourd à la mobilisation grandissante,
Parce qu'il y en a marre de ce foutu gouvernement qui veut nous assujettir à un travail sans fin,


Notre colère n'est pas négociable !


• RETRAIT PUR ET SIMPLE DE LA « REFORME » DES RETRAITES
• POUR LE BLOCAGE DE L'ECONOMIE ET LA GREVE GENERALE RECONDUCTIBLE
• ORGANISONS DES COORDINATIONS LOCALES ET A LA BASE
• ÉTABLISSONS PARTOUT DES LIAISONS ENTRE NOS LUTTES, LYCEEN-NE-S,
SALARIE-E-S, CHOMEUR-SE-S, RETRAITE-E-S, ETUDIANT-E-S, PAYSAN-NE-S...

http://retrait.canalblog.com/

jeudi 14 octobre 2010

4ème jour de lutte à Brest : il faut tenir, ne rien lâcher !

14 octobre : 900 lycées perturbés dont 550 bloqués, 10 raffineries sur 12 en cours d'arrêt ou bloquées du fait des grèves, près de 70 AG se sont tenues sur différents sites du groupe EDF et dans le département du Nord entre autres, des salarié-e-s des collectivités territoriales, des transports, de la chimie, de l'énergie (gaz, électricité), de la santé … sont en grève et en action.

A Brest, mardi, mercredi 12 et 13 octobre, les salarié-e-s de FO ainsi que le collectif en marche contre l'injustice sociale, des étudiants et des individus (dont Maryvonne...) ont effectué un barrage filtrant avec tractage sur les rond-points de Pen ar ch'leuz et du port de commerce.

Jeudi, ils ont été rejoints par des salarié-e-s de Sud rail et le SLB ( Syndicat des travailleurs de Bretagne).

Nous savons que le mouvement social ne se construit pas en un jour.

C'est pour cela qu'il faut bâtir à la base un réel mouvement sur Brest qui se positionne pour le retrait total de la réforme des retraites.

Parce qu'il y en a marre d'un gouvernement qui se fout de nous,

Parce qu'il y en a marre d'un gouvernement qui reste obstinément sourd à la mobilisation grandissante,

Parce qu'il y en a marre de ce foutu gouvernement qui veut nous assujettir à un travail sans fin,
Nous sommes déterminé-e-s !

Qui sème la misère récolte la colère !

Retrait pur et simple de la « réforme » des retraites
Pour le blocage de l'économie et la grève générale reconductible
Organisons des coordinations locales et à la base
Établissons partout des liaisons entre nos luttes, lycéen-ne-s, salarié-e-s, chômeur-se-s, retraité-e-s, étudiant-e-s, paysan-ne-s...

mercredi 13 octobre 2010

3ème jour de lutte à Brest

Le prochain barrage filtrant aura lieu demain matin à 7h au rond-point des Grèbes.

Brest, le 13 octobre 2010
Communiqué du collectif brestois en marche contre l'injustice sociale.
Depuis le mardi 12 octobre, le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale participe, aux côtés de salarié-e-s de FO, d'étudiant-e-s et d'individu-e-s, aux actions de barrages filtrants avec distribution de tracts. Ces actions ont eu lieu aux rond-points de Pen Ar C'hleuz et à celui des Foulques au port. Les chômeur-se-s et précaires sont particulièrement concerné-e-s par la réforme des retraites, eux/elles qui ne peuvent pas cotiser à temps plein tout au long de leur vie active.
Nous exigeons le retrait total du projet de réforme des retraites. Pour cela, nous estimons que seuls la grève générale et le blocage de l'économie permettront d'établir le rapport de force suffisant pour faire plier le gouvernement.
Nous appelons tou-te-s ceux/elles qui veulent s'organiser à nous rejoindre : http://retrait.canalblog.com/

dimanche 10 octobre 2010

Pour le retrait de la "réforme" des retraites : Bloquons l'économie !


Brest, 14 octobre 2050

5h45. Maryvonne, 80 ans, se lève, boit son café, prend ses cachets non remboursés par la Sécurité Sociale, enfle ses bas de contention, ses vêtements, son imperméable et sort de chez elle rapidement. Elle est encore en retard.
6h45. Maryvonne attend le tram pour se rendre dans son agence du « Pôle Emploi vieillesse ». L'agence ouvre à 9h mais il faut être en avance pour être sûr-e de passer dans la journée. Comme il faut pointer tous les jours, au moins, on ne perd pas le rythme.
7h00. Maryvonne attend devant la grille fermée du Pôle Emploi. Elle n'est pas la première. C'est Georges qui arrive toujours le premier, mais il faut dire qu'à 95 ans, il commence à avoir l'habitude.
14h15. Maryvonne accède enfn à la borne où elle passe sa carte de chômeuse de longue durée. Pourtant, elle l'avait presque, sa retraite ! À 8 ans près elle avait ses 55 ans de cotisation. Mais pour trouver du travail après 75 ans...

Y'EN A MARRE !

Si toi non plus tu ne veux pas vivre dans le monde de Maryvonne...
Si toi aussi tu fais partie de ces travailleur-euse-s précaires, étudiant-es au devenir professionnel incertain, chômeur-se-s de longue durée, salarié-e-s
soumis-es au bon vouloir du patronat, et qui ne parviendront pas à réunir ces 40 ou pire ces 42 ans de cotisations avant 80 ans... ou, plus probablement, jamais...
Si toi aussi tu sais qu'une journée de grève une fois par mois ne fera pas reculer ceux qui nous gouvernent...

Rejoins la lutte !

Diffusion de tracts
au rond-point de Grèbes, port de commerce, jeudi 14 octobre à 7h00

pour :

RETRAIT PUR ET SIMPLE DE LA « RÉFORME » DES RETRAITES
POUR LE BLOCAGE DE L'ÉCONOMIE ET LA GRÈVE GÉNÉRALE RECONDUCTIBLE
ORGANISONS DES COORDINATIONS LOCALES ET À LA BASE
BOUSCULONS ET RÉAPPROPRIONS-NOUS LES MOTS D'ORDRE ET LE CADRE REVENDICATIF DU MOUVEMENT
ÉTABLISSONS PARTOUT DES LIAISONS ENTRE LES LUTTES, LYCÉEN-NE-S, SALARIÉ-E-S, CHÔMEUR-SE-S, RETRAITÉ-E-S, ÉTUDIANT-E-S, PAYSAN-NE-S...

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale

mercredi 22 septembre 2010

Appel à celles et ceux qui ne veulent pas accompagner la réforme des retraites mais la combattre


La dernière crise est venue alimenter une nouvelle fois le discours des « nécessités économiques de la conjoncture et de la compétitivité ». Lequel discours présente comme mal nécessaire, comme fatalité, les régressions sociales les plus scandaleuses.
C'est le cas précisément des retraites qu'on nous présente comme désormais impossible à financer car les français vivraient « trop vieux », « il n'y aurait pas assez de cotisants », etc.
A ces arguments fallacieux, on opposera facilement qu'à la Libération, lorsque le système par répartition a été mis en place, la France était exsangue, dévastée, que la productivité, comme la richesse produite, étaient sans commune mesure avec celles d'aujourd'hui.

Soyons clairs, il n'y a pas de « problème » de financement des retraites.

Le seul problème est de savoir comment l'argent qui est produit par la collectivité, les travailleurs/euses, va pouvoir être arraché aux mains des capitalistes qui se le sont accaparés avec la complicité des gouvernements successifs depuis 30 ans.
C'est ce qu'un certain nombre de discours, notamment ceux de la CFDT et du P.S. feignent d'ignorer. Ces derniers ont en effet fait leur la vraie devise de Sarkozy : « travailler plus pour gagner moins ». Ils nous proposent gentiment de maintenir l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, tout en allongeant « progressivement » la durée de cotisations. De quoi accentuer la pression sur le marché du travail et faire baisser le niveau des pensions de ceux qui, très nombreux, ne seront pas parvenus à atteindre ces 41,5 ; 42 ans,... de cotisations.
On nous dit également qu'il faut penser à 2012, que l'on peut dormir tranquille en pensant que le P.S. maintiendra le départ à 60 ans...mais augmentera la durée de cotisation ! Mais cette obsession pour 2012 n'a qu'une issue : la passivité du peuple en matière politique et la résignation aux desiderata du capitalisme, ce par l'entremise directe ou indirecte du « socialiste » Strauss-Kahn actuellement à la tête du FMI.
Chacun sait pourtant que les grandes conquêtes sociales n'ont pas été obtenues lorsque le peuple attendait sagement que ses chers représentant-es lui imposent leurs vues, mais lorsque celui-ci s'est emparé sans autorisation des problèmes publics -que l'on voulait régler en privé, par des grèves générales avec occupation, inscrites dans la durée.
Aussi ces journées d'action ponctuelles, espacées les unes des autres, sans mot d'ordre clair de grève, sont non seulement funestes pour le mouvement mais sont de plus infantilisant pour tout un chacun-e. Nous sommes mis-es dans la position de suivre sans discuter les mots d'ordre et les revendications qui nous sont imposés d'en haut.
Nous refusons cette stratégie des journées d'action éparpillées qui vise à canaliser notre colère et donner du poids aux « partenaires sociaux » pour négocier les conditions de notre défaite.
Si les journées d'actions des quatre dernières années avaient été des journées de grève générales successives, beaucoup n'auraient pas perdu d'argent inutilement, puisque le blocage de l'économie imposé aurait obligé les gouvernements successifs à se plier à nos revendications.
Le retrait n'est pas négociable et si alternative à la « réforme » il devait y avoir, celle-ci devrait être imposer par les assemblées générales.
Cette construction démocratique du mouvement serait à part entière un moyen de mobilisation puisqu'elle en appellerait aux capacités de chacun et non aux seules capacités des responsables prétendument « compétents ». Mais il faut croire que certain-es la redoutent...

Nous travailleurs/euses précaires, étudiant-es précarisés au devenir professionnel incertain, chômeurs de longue durée,... ne parviendront pas à réunir ces 40 ou pire ces 42 ans... de cotisations avant 80 ans. Ou plus probablement, nous n'y parviendrons jamais.
De fait, quand bien même la question du partage du travail serait posé dans les temps à venir, cela ne résoudrait pas le problème des ressources de misère qui sont et seront allouées de plus en plus à ceux qui n'auront pas ou n'ont pas d'ores et déjà toutes ces années de cotisations à faire valoir. A ce rythme, il en sera pour nous comme il en est actuellement pour de nombreuses personnes retraitées obligées de travailler du fait de l'insuffisance de leur pension de retraite, souvent proches du minimum vieillesse.
C'est pourquoi au delà du juste retrait de la « réforme des retraites », il est nécessaire d'exiger sans délais le relèvement substantiel du minimum vieillesse, de réaffirmer la nécessité de revenus inconditionnels pour chacun, etc.
Nous pensons qu'il faut sortir des postures défensives qui nous conduisent à accompagner le mouvement de régression sociale. Il nous faut tenir dans le même temps les revendications du retrait des projets gouvernementaux et celles de nouveaux droits.

Aurait-on également oublié ou zappé les motifs qui nous faisaient défiler à 2 ou 3 millions ces derniers mois ?

Retrait pur et simple de la « réforme » des retraites !
Pour le blocage de l'économie et la grève générale reconductible dès le 23 septembre au soir !
Organisons des coordinations locales et à la base !
Bousculons et réapproprions-nous les mots d'ordre et le cadre revendicatif du mouvement !
Établissons partout des liaisons avec les lycéen-es, les salarié-es, les chômeurs, les retraité-es, les étudiant-es, les paysan-nes !

Texte produit par le Mouvement des chômeurs et précaires en lutte de Rennes (MCPL) et Sud étudiants Rennes.

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
AG tous les mardi soir à 20h au CLAJ
2, rue Docteur Gestin, 29200 Brest


mercredi 23 juin 2010

Grève des chômeurs : fin de non recevoir de la direction régionale de Pôle Emploi Bretagne

Suite aux occupations de l'Agence de Carhaix les 14 et 15 juin, la coordination des chômeurs et précaires de Bretagne avait obtenu un rendez-vous avec Nadine Crinier, directrice Régionale Pôle Emploi Bretagne.

Ce rendez-vous a eu lieu le 22 juin à Brest.

Chômeurs, précaires et représentants syndicaux de la CGT Pôle Emploi se sont associés pour participer à cette rencontre.

Après quelques tergiversations de la direction Pôle Emploi, la coordination des collectifs de chômeurs de Bretagne et des syndicalistes de la CGT ont obtenu qu'une délégation de dix personnes soit reçu (deux fois plus que le nombre de personnes imposé par la direction de Pôle Emploi).

Bien qu'invités à la réunion, les autres membres du collectif des chômeurs et précaires ont été contraints d'attendre à l'extérieur de l'agence.

Très vite la délégation s'est aperçue du manque de volonté de la direction régionale de Pôle Emploi d'apporter à Brest des réponses concrètes aux revendications transmises à maintes reprises.

Devant cet état de fait, la délégation a demandé à madame Crinier qu'au moins une réponse positive relevant de sa compétence soit apportée.

Madame Crinier a rejeté en bloc l'ensemble des revendications présentées, prenant la décision soudaine de mettre un terme à la rencontre qu'elle avait pourtant initié.

La seule réponse de la direction de Pôle Emploi fut de solliciter une fois de plus les forces de l'ordre.

TRISTE REALITE DU DIALOGUE SOCIAL A POLE EMPLOI QUI INVITE A AMPLIFIER ET DEVELOPPER LA LUTTE.

ET QUE VIVE LA GREVE DES CHOMEURS.

Coordination des Collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne
collectifdu3mai@gmail.com

CGT Pôle Emploi Bretagne
cgt.bretagne@pole-emploi.fr

Revendications adressées à la Direction Régionale de Pôle Emploi :

• Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d’une action dans un Pôle Emploi à Rennes - NON
• Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer - NON
• Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée - NON
• Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs - NON
• Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne - NON
• La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées - NON
• La présence de deux agents titulaires à l’accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau - NON

mardi 22 juin 2010

Que vive la grève des chômeurs : les revendications soutenues lors des deux jours d’occupation du Pôle de Carhaix

Communiqué de l’action d’occupation du Pôle Emploi de Carhaix du 15 juin 2010

Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix.

Cette occupation s’inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.

Cette action est la première coordonnée entre des salariés et des collectifs de chômeurs depuis le début de la grève des chômeurs. Elle est un premier aboutissement des gestes répétés de soutien des chômeurs aux grèves des agents du Pôle Emploi, mais aussi des messages de solidarité envoyés par les principaux syndicats de Pôle Emploi à la grève des chômeurs.

Nous avons choisi le Pôle emploi de Carhaix, symbole d’une lutte (l’hôpital de Carhaix) en 2008, dont l’enjeu était la défense d’un service public non soumis aux logiques de marché et réellement au service de la population.

Symbole des actuelles politiques de démantèlement du service public, Pôle Emploi se caractérise par une logique à la fois de contrôle et de rentabilité :

° logique de contrôle des chômeurs pour mesurer leur soumission aux injonctions à accepter du travail précaire, des ateliers de coaching absurdes et infantilisants, des emplois sous-payés...
° logique de rentabilité qui fait de l’institution Pôle Emploi et de ses salariés les relais de la sous traitance et de la privatisation du service public de l’emploi vers des prestataires privés qui investissent et font du profit sur l’impasse actuelle dans laquelle se trouve la politique de l’emploi.

Il aura fallu passer à un stade plus radical qu’une simple présence dans les locaux, l’occupation prolongé et le refus de quitter les locaux, pour ouvrir un espace de rencontre à Pôle Emploi entre salariés et usagers. Cette rencontre nous la revendiquons depuis 1 mois au cours de toutes les négociations. Cette occupation nous a permis de vérifier combien nos revendications sont communes et partagées.

Voici quelques unes de ces revendications communes :

• l’arrêt des pressions faites sur les chômeurs : obligation à accepter les emplois précaires dégradants et qui amplifient les crises sociales et écologiques...
• l’arrêt des pressions exercées sur les salariés : obligation de participer à l’externalisation de leur mission de service public, obligation de trouver une offre d’emploi ou de prestation au chômeur malgré l’absence de vraies solutions...
• la fin de la répression de notre mouvement, de l’intervention systématique des forces de l’ordre (comme lors de ces deux journées à Carhaix) et le retrait des plaintes qui visent à nous criminaliser.

Malgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n’a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n’est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l’accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service.
Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l’ordre pour nous expulser.

Par conséquent, les occupations ne peuvent que continuer.
Que vive la grève des chômeurs !

La Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne, Assemblée Générale du 15 juin 2010

(Ci-dessous l’ensemble de nos revendications)

Revendications Générales

• Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
• Suppression de l’ORE (Offre Raisonnable d’Emploi)
• Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), EMTPR (Évaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement), AFPR (Action de formation Préalable au Recrutement)... et toutes les évaluations bidons.
• Fins des radiations
• Maintien du chômeur dans la catégorie d’emploi de son choix
• Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d’authenticité des papiers)
• Suppression du 39 49, rétablissement des lignes directes dans les agences
• Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
• Fin de la privatisation du service public de l’emploi et des prestations privées
• Embauche du personnel pour assurer des missions d’aide, d’accompagnement et d’indemnisation et non du flicage
• Titularisation des CDD et contrats aidés

Immédiates pour la Direction Régionale

• Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d’une action dans un Pôle Emploi à Rennes
• Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer
• Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée
• Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs
• Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne
• La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées
• La présence de deux agents titulaires à l’accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau

vendredi 11 juin 2010

En soutien aux grévistes de Pôle Emploi

Grève des chômeurs J + 41...
Grève des conseillers Jour J...

Aujourd’hui, mardi 8 juin, des conseillers de Pôle Emploi sont en grève.

Nous, collectif brestois en marche contre l’injustice sociale, sommes attentifs à leurs luttes depuis plus d’un an contre la fusion ANPE-ASSEDIC telle quelle s’est faite, contre l’intensification des cadences et le rôle de strict contrôleur qu’on veut leur voir jouer.

Cette fusion entraîne une déshumanisation des rapports entre les conseillers et les chômeurs, et vise à nous opposer les uns aux autres.

Alors que nous avons nous-mêmes lancé une grève des chômeurs depuis le 3 mai, il nous parait nécessaire de leur affirmer aujourd’hui notre soutien.

Nous sommes conscients de la dégradation de leurs conditions de travail, des pressions et des contraintes qui leur sont faites, comme aux chômeurs.

Comme eux,

Nous réclamons un accompagnement humain et personnalisé de qualité, ainsi que l’arrêt de l’externalisation et de la sous-traitance.

Nous refusons de subir cette organisation qui nous met, chômeurs et conseillers, dans un état de souffrance.

Nous continuons à réclamer l’organisation d’une journée blanche qui permettrait aux usagers de rencontrer collectivement les conseillers, sans perte de salaire pour eux et sans la présence de la direction.

Conseillers, chômeurs, même direction, même combat !

mercredi 26 mai 2010

La crise ?

Grève J + 28

On nous dit que
« Notre modèle républicain est en crise. Cette crise est avant tout morale. Au cœur de celle-ci il y a la dévalorisation du travail. Le travail c'est la liberté , c'est l'égalité des chances , c'est la promotion sociale. Le travail c'est le respect, c'est la dignité, … Et blabla blabla, blabla... Le problème c'est qu'il n'y a pas assez de travail en France pour financer les retraites, l'allongement de la durée de la vie, la dépendance, la protection sociale, et reblablablabla bla blabla ... »
Nicolas Sarkozy, congrès UMP, 14 janvier 2007

Vous, vous avez le fric et la rhétorique...
Des milliards d'euros pour les banques !
Des profits faramineux pour le secteur industriel !
Un train de vie royal pour nos dirigeants !
Champagne pour les pontes du Pôle Emploi !

C'est ça leur « crise » qui justifie tant de rigueur sur nos vies ?

Pour nous,
La crise, c'est ne même plus être étonné de se faire tabasser par les flics à la manifestation des chômeurs et précaires le 5 décembre 2009 à Rennes !
La crise, c'est appeler pour la 9ème fois le numéro unique et payant de Pôle Emploi, le 39 49, pour expliquer à une boîte vocale qu'on a plus de revenu depuis 2 mois !
La crise, c'est l'Offre Raisonnable d'Emploi qui peut consister en un CDD d'une heure à 50 kilomètres de chez soi !
La crise, c'est se faire radier sans sommation et sans savoir pourquoi !!!
La crise, c'est la faim des fins de mois !
La crise, c'est la santé qui dégringole et manger de la bouillie parce qu'on a plus de dents !
La crise, c'est dormir dehors !
La crise, c'est tirer l'électricité chez le voisin parce qu'elle a été coupée !
La crise, c'est se faire entendre dire « quand on veut on peut » !
La crise, c'est devoir se justifier 24h sur 24 !
La crise, c'est finir par se révolter contre soi plutôt que se révolter collectivement contre ceux qui nous cassent, nous humilient, bousillent notre dignité depuis tant de temps !!!

Nous refusons de payer votre pseudo crise !
… Nous, on a le temps, la détermination et rien à perdre

RDV lundi 31 mai 13 heures 30 place de la Liberté à Brest

Assemblée Générale le mardi 8 juin à 20 heures
Patronage Laïque Guérin, 1 rue Alexandre Ribot, Brest

jeudi 20 mai 2010

Communiqué de presse de la Coordination des Collectifs de Chômeurs et Précaires de Bretagne

Face à l'explosion du chômage et de la précarité à laquelle Pôle Emploi est incapable de faire face, la récession qui menace l'Europe et les plans de rigueur qui aggraveront encore les conditions de vie des classes populaires, la Coordination des Collectifs de Chômeurs et Précaires de Bretagne réunie à Brest le 15 mai appelle les chômeurs, précaires, étudiants, salariés, retraités à se mobiliser pour construire une contre-offensive. Nous devons immédiatement imposer la mise en place d'un revenu inconditionnel à partir de 16 ans pour tous et le rétablissement de l'accueil humain dans les agences Pôle Emploi avec accompagnement personnalisé des chômeurs et précaires à leur demande et selon leurs besoins.

Nous ne paierons pas leur crise.

Poursuivons la grève des chômeurs entamée le 3 mai en créant des collectifs et en multipliant les actions dans toutes les villes.


APEIS Finistère, AC! Brest, AC! Quimper, AC! Tregor, CGT Chômeurs Rebelles Lorient, Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale, CEMCIS Tregor, MCPL et Collectif du 3 mai Rennes.


collectifdu3mai arobase gmail.com

Lettre de non candidature

Le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
29200 Brest
reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

Objet : Lettre de non candidature
Brest, le 10 mai 2010



Madame, monsieur le responsable du recrutement,



Vous êtes une entreprise connue pour * :

  • Ne pas payer les heures supplémentaires
  • Imposer des conditions de travail mettant les salariés en danger, physiquement, psychologiquement
  • Harceler ses salariés
  • Embaucher et licencier à tour de bras
  • Avoir mis en place un management par la terreur
  • En demander toujours plus à ses salariés tout en donnant toujours plus aux actionnaires
  • Embaucher massivement vos salariés en temps partiel subi, ou en contrat précaire, pour mettre la pression sur l'ensemble du personnel
  • Abuser des contrats aidés, financés par l'État
  • Faire de la discrimination à l'embauche
  • Proposer des salaires qui ne correspondent pas aux compétences que vous attentez : vous ne respectez pas la grille salariale conventionnelle

* Rayer les mentions inutiles

Nous ne souhaitons donc pas postuler dans votre entreprise, veuillez recevoir l'expression de nos salutations.

Le collectif brestois en marche contre l'injustice sociale

jeudi 6 mai 2010

Lettre à la CAF

Partout les agents des CAF croulent sous les dossiers sans que des moyens supplémentaires ne leur soient alloués. Cette surcharge de dossiers non seulement détériore les conditions de travail des agents mais entraîne des dysfonctionnements et des retards de paiements. Ainsi de nombreux allocataires de la CAF aux faibles ressources en sont victimes et subissent des amputations de leurs allocations (RSA, Allocation Logements…) sans qu’ils en soient systématiquement informés.

  • Nous demandons qu’une véritable information personnalisée soit mise en place dans les agences des CAF.
  • Nous exigeons que toute radiation du bénéficiaire ou modification de son allocation lui soit annoncée et justifiée par un courrier en recommandé et qu’il soit informé de ses possibilités de recours.
  • Nous demandons l’organisation d’une journée blanche dans les CAF comme dans les Pôles Emploi sous 10 jours pour rencontrer les agents collectivement sans la présence de leurs directions, sans perte de salaire pour les agents.

Grève des Chômeur-euse-s J + 3

Dernières nouvelles :
Une vingtaine de membres de notre collectif brestois en marche contre l'injustice sociale ont occupé en fin de matinée le Pôle Emploi de l'Observatoire.
Vers 14h30, ils ont occupé le site de la CAF.
Ces deux occupations étaient motivées par la demande d'une journée blanche dans les CAF et Pôles Emploi pour rencontrer les agents collectivement sans la présence de leurs directions et sans perte de salaires pour les agents (revendication obtenue partiellement à Rennes).
Le collectif a rencontré les directions respectives des deux services, une liste de revendications leur a été remise mais ils n'ont donné à ce jour aucune réponse officielle à nos revendications.
Nous avons été à nouveau expulsés par la police nationale en tenue anti-émeute à 14h00 du Pôle Emploi puis vers 17h30 de la CAF.
Lundi 3 mai, nous étions 50 à occuper le Pôle Emploi Jaurès. Le directeur de l'agence, le directeur départemental, le commissaire principal et le sous-préfet nous ont regardé nous faire déloger par une vingtaine de policiers en tenue anti-émeute vers 20 heures.
Mardi 4 mai à Brest, au matin, des camarades ont été enfermé-e-s dans la même agence. Suite à leur « sortie », la direction a décidé de fermer le site, empêchant les autres demandeur-euse-s d'emploi d'y accéder pour la journée.
L'après-midi, occupation du Pôle Emploi Observatoire, de 14h00 à 18h00, même évacuation que la veille. A Rennes, sous la pression des chômeur-se-s en lutte, la direction régionale a reconnu le droit de ne pas se présenter aux convocations de suivi mensuel sans être sanctionné-e pour cause de grève des chômeur-se-s, et ce jusqu'au 7 mai pour l'instant.
Hier mercredi, nouvelle technique des directeurs de Pôle Emploi : fermer les agences pour nous empêcher de rentrer... L'Observatoire n'a pas ouvert de la journée, et à Carrefour le directeur départemental en personne filtrait les entrées ! Ils ne nous empêcheront pas de nous rencontrer !
D'autres villes sont en action : Paris, Tours, Caen, Lannion, Lorient, Bruxelles, Montpellier...
La mobilisation ne fait que commencer.

Nous demandons :
  • Dans chaque Pôle Emploi, une journée blanche pour permettre aux usager-e-s de rencontrer les angent-e-s sous 9 jours
  • Arrêt total des radiations
  • Publication des budgets détaillés de Pôle Emploi
  • Retrait du 3949 – Accès à un service public de qualité et direct (accès au numéro de téléphone de l'agence dont dépend le privé d'emploi)
  • Retrait de l'Offre « Raisonnable » d'Emploi – La seule offre raisonnable est celle sur laquelle veut bien postuler le privé d'emploi.
  • Retrait du suivi mensuel obligatoire – Ce suivi doit être de qualité, public, et à la demande du privé d'emploi uniquement.
  • Retrait des lampes de détection des faux documents d'identité dans les agences Pôle Emploi.
  • etc...
La lutte continue !

Rendez-vous tous les jours devant la CAF à 14 heures pour une action collective
1, rue de Portzmoguer, près du Pôle Emploi Observatoire

collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/
reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

lundi 3 mai 2010

Grève des Chômeur-se-s : l'occupation du Pôle Emploi Brest Jaurès continue

Aujourd'hui, premier jour de la grève des chômeur-se-s, 150 camarades parisien-ne-s de la Coordination des Chômeurs et Précaires ont occupé le siège du Pôle Emploi. Elles et ils ont tou-te-s été arrêté-e-s et 90 d'entre eux/elles ont été mis-es en garde à vue. Nous, Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale qui occupons actuellement le Pôle Emploi de Brest Jaurès, dénonçons cette répression contre des chômeur-se-s et précaires en lutte. Nous exigeons la libération immédiate de ces 90 personnes et l'arrêt des poursuites éventuelles contre eux/elles.
En solidarité, nous continuerons donc notre occupation jusqu'à leur libération.

APEIS Finistère, AC Quimper, CEMCIS Brest, AC Brest, CGT Chômeurs Rebelles Lorient

Dernière nouvelle : nous avons été expulsé-e-s vers 20 heures par la police. Les camarades de Paris ont été libéré-e-s.
RDV mardi 4 mai 10 heures, même lieu.

dimanche 2 mai 2010

Grève des chômeur-euse-s à Brest

3 mai, 14h, rassemblement Place de la Liberté
et départ pour action


et ailleurs ?

mercredi 21 avril 2010

Ni Policemploi, ni coaching, rdv jeudi 22 avril

Une action régionale contre les "boîtes de coaching" est organisée le 22 avril

RDV à Brest devant la Carène (port) à 9h [bilan de l'action]
À Rennes, rdv à 14h, place Saint-Anne [bilan de l'action]
À Paris, rdv à 10h, place de la République, terre-plein central, près du manège [bilan de l'action]

en savoir plus

vendredi 16 avril 2010

Réunion publique

Le Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale invite les organisations syndicales et politiques brestoises, structures associatives, collectifs divers et individus, à mener ensemble l'offensive contre les politiques de l'emploi et préparer la mobilisation du 3 mai prochain.

Une réunion publique est prévue le

mardi 20 avril à 20h30

à la salle Tessier, 4 rue Fonferrier à Brest
(proche hôpital des armées)

jeudi 1 avril 2010

Appel du 3 mai

CHÔMEUR-EUSE-S, PRÉCAIRES, SALARIÉ-E-S, TRAVAILLEUR-EUSE-S HANDICAPÉ-E-S, GALÉRIEN-NE-S DU QUOTIDIEN,
  • Parce que nous ne sommes ni des statistiques, ni des numéros
  • Parce que y'en a marre d'être infantilisé-e, fliqué-e, culpabilisé-e
  • Parce que y'en a marre des ateliers bidons, des simulations d'entretiens, des bilans de compétences, des stages sans lendemain ou autres EMT (Évaluations en Milieu de Travail : 70h de travail bénévole)
  • Parce que y'en a marre de se priver de tout (loisirs, culture, petits plaisirs)
  • Parce que y'en a marre de la précarité et du chômage
  • Parce que ces politiques de l'emploi se résument désormais à une machine à broyer les chômeur-euse-s et les salarié-e-s

PARCE QUE Y'EN A MARRE DE LA SURVIE
RÉAPPROPRIONS-NOUS NOS VIES
ORGANISONS-NOUS, MOBILISONS-NOUS
RETROUVONS-NOUS LE 3 MAI 2010
à l'appel de la Coordination Régionale des Chômeur-euse-s et Précaires de Bretagne

mobilisation générale contre ces politiques de l'emploi par un signal fort

Café-tracts devant le Pôle Emploi de l'Observatoire tous les vendredis de 10H à 12H
Rejoignez-nous à l'AG, tous les mardis 20H au Patronage Laïque Guérin, 1 rue Alexandre Ribot, pour se préparer et agir

site : http://marchedeschomeurs-brest.blogspot.com/
mail : reseaudesluttes.brest arobase gmail.com
collectif brestois en marche contre l'injustice sociale

jeudi 18 mars 2010

Deuxième action contre les expulsions - Article

Avec la fin de la trêve hivernale, l'Association pour l'emploi, l'information, la solidarité des chômeurs et des précaires (APEIS) craint une reprise des expulsions de locataires en retard de loyers. Hier après-midi, l'association et le Collectif contre l'injustice avaient appelé à un rassemblement devant la sous-préfecture « pour alerter l'opinion publique et les élus ». Le collectif avait même appelé à « une occupation » de la sous-préfecture qui était sous protection policière. Une quinzaine de personnes seulement s'est retrouvée sur les lieux.

« Lundi, après le deuxième tour des régionales, ça va y aller à tour va pour les expulsions », prédit un porte-parole de l'APEIS. L'association tient une permanence chaque mercredi après-midi au centre social de Penn-ar-Créac'h, au 13, rue du Professeur-Chrétien.

article de Ouest-France

mercredi 10 mars 2010

Première action contre les expulsions - Communiqué

Une vingtaine de personnes du Collectif Brestois En marche contre l'injustice sociale se sont rassemblées, munies de pancartes, le lundi 8 mars à 14 heures, devant l'étude d'un huissier, en bas de la rue Jean-Jaurès.

Cette action marque le départ de la campagne pour obtenir l'arrêt des procédures d'expulsions par BMH suite à des impayés de loyer.
La fin de la trêve hivernale le 15 mars sonne le retour des expulsions dans lesquelles plusieurs acteurs interviennent, par exemple les huissiers.

Lundi 15 mars, à 14 heures, nous appelons à occuper la sous-préfecture qui a également sa part de responsabilité, en octroyant ou non le concours de la force publique, dans de telles procédures.

Campagne contre les expulsions

Brest métropole habitat... L'habitat au service de l'habitant en Nord-Finistère ?

Tous les ans, BMH, bailleur social, engage des procédures d'expulsion à l'égard de ses locataires qui ne peuvent plus payer de loyer.
Une procédure d'expulsion, c'est quand le propriétaire du logement où vous habitez décide de chercher à vous mettre dehors avec l'aide de la loi.
Il y a l'huissier, qui vous délivre des papiers vous sommant de payer votre loyer, ou plus tard, de partir de chez vous. Il y a le juge, qui décide de votre expulsion ou d'une échéance pour laquelle vous devez avoir payé votre loyer. Il y a la sous-préfecture, qui donne son aval pour vous expulser avec le concours de la force publique, autrement dit : la police.
Il y a la pression et les frais qui augmentent pour le locataire à chacune de ces étapes.
Les élections auront lieu le 21 mars. La fin de la trêve hivernale, commencée le 1 novembre, aura lieu le 15 mars. Pendant cette période, il est censé n'y avoir aucune expulsion.
Pendant qu'ils entrent en campagne pour les élections, nous entrons en campagne pour obtenir l'arrêt des procédures d'expulsions de logements par BMH suite à des impayés de loyer.
Ils nous diront que ce sera la porte ouverte à tous les abus; nous leur répondrons que l'abus, c'est de mettre des gens dehors pour quelques centaines d'euros.