Grève J + 28
On nous dit que
« Notre modèle républicain est en crise. Cette crise est avant tout morale. Au cœur de celle-ci il y a la dévalorisation du travail. Le travail c'est la liberté , c'est l'égalité des chances , c'est la promotion sociale. Le travail c'est le respect, c'est la dignité, … Et blabla blabla, blabla... Le problème c'est qu'il n'y a pas assez de travail en France pour financer les retraites, l'allongement de la durée de la vie, la dépendance, la protection sociale, et reblablablabla bla blabla ... »
Nicolas Sarkozy, congrès UMP, 14 janvier 2007
Vous, vous avez le fric et la rhétorique...
Des milliards d'euros pour les banques !
Des profits faramineux pour le secteur industriel !
Un train de vie royal pour nos dirigeants !
Champagne pour les pontes du Pôle Emploi !
Des milliards d'euros pour les banques !
Des profits faramineux pour le secteur industriel !
Un train de vie royal pour nos dirigeants !
Champagne pour les pontes du Pôle Emploi !
C'est ça leur « crise » qui justifie tant de rigueur sur nos vies ?
Pour nous,
La crise, c'est ne même plus être étonné de se faire tabasser par les flics à la manifestation des chômeurs et précaires le 5 décembre 2009 à Rennes !
La crise, c'est appeler pour la 9ème fois le numéro unique et payant de Pôle Emploi, le 39 49, pour expliquer à une boîte vocale qu'on a plus de revenu depuis 2 mois !
La crise, c'est l'Offre Raisonnable d'Emploi qui peut consister en un CDD d'une heure à 50 kilomètres de chez soi !
La crise, c'est se faire radier sans sommation et sans savoir pourquoi !!!
La crise, c'est la faim des fins de mois !
La crise, c'est la santé qui dégringole et manger de la bouillie parce qu'on a plus de dents !
La crise, c'est dormir dehors !
La crise, c'est tirer l'électricité chez le voisin parce qu'elle a été coupée !
La crise, c'est se faire entendre dire « quand on veut on peut » !
La crise, c'est devoir se justifier 24h sur 24 !
La crise, c'est finir par se révolter contre soi plutôt que se révolter collectivement contre ceux qui nous cassent, nous humilient, bousillent notre dignité depuis tant de temps !!!
Nous refusons de payer votre pseudo crise !
… Nous, on a le temps, la détermination et rien à perdre
… Nous, on a le temps, la détermination et rien à perdre
RDV lundi 31 mai 13 heures 30 place de la Liberté à Brest
Assemblée Générale le mardi 8 juin à 20 heures
Patronage Laïque Guérin, 1 rue Alexandre Ribot, Brest
Assemblée Générale le mardi 8 juin à 20 heures
Patronage Laïque Guérin, 1 rue Alexandre Ribot, Brest
TEMOIGNAGE
RépondreSupprimerBonjour,
Suite aux fermetures passées en force au conseil municipal de 3 écoles maternelles brestoises, les changements de postes des différents membres du personnel des écoles devaient se faire au mieux, en tenant compte de la demande des intéressés, parce qu'après tout une mairie socialiste ne se permettrait JAMAIS d'afficher ostensiblement du mépris pour les conséquences sociales de ses actes. Promesse avait même été faite de la part des élus de ne pas précariser les employés de ces écoles en fermeture, et de prendre en compte leurs besoins et possibilités dans leur reclassement, ceci grâce à un travail en partenariat avec l'Education Nationale et plus précisemment l'Inspection d'Académie, chose qui manifestement n'a jamais eu lieu.
... Or, Monique Pruvost, EVS depuis quelques années à l'école Levot, a appris qu'elle avait reçu sa mutation pour la Cavale Blanche, quartier très éloigné de son domicile -elle habite le quartier autour de Sanquer, celui de l'école Levot-. On lui demande d'accompagner un enfant handicapé: devenir AVS 1 an avant la fin de son contrat d'EVS et à 3 ans de la retraite!
De plus ce qu'on lui propose n'est pas du tout dans ses compétences puisqu'elle est secrétaire comptable à la base. D'ailleurs pour accompagner un enfant handicapé il faut quelques stages de formation pouvant avoir lieu dans d'autres villes (qui paie le déplacement?), en plus des heures de service en tant qu'AVS. Monique touche un salaire de 820 euros/mois, elle ne peut pas se payer le luxe d'allers-retours quotidien entre le quartier Sanquer, dans lequel elle habite, et la Cavale Blanche.