mercredi 25 novembre 2009

Marches des précaires : occupons mairies et bâtiments publics !

Licenciements, augmentation de la pauvreté, dislocation du service public. La situation sociale est sous tension mais la situation politique est amorphe : aucune journée de grève depuis des mois, peu de mouvements de contestation depuis la rentrée. Voilà plusieurs mois que nous avons commencé à nous organiser, nous, chômeurs, salariés et étudiants contre le mépris que nous subissons. Les diffusions de textes, les occupations et les décontaminations de Pôle Emploi se sont succédées en Bretagne et ailleurs. Et là, interviennent des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements au milieu de l’automne, sous la pluie bretonne et dans la grisaille sociale. La marche bretonne ponctuée d’actions, s’étale sur 2 semaines : du 20 au 24 à Brest, du 25 au 26 à Morlaix, du 26 au 28 à Lannion, puis Quimper, Saint-Brieuc la deuxième semaine, pour finir le 5 décembre à Rennes par une manifestation régionale.

Appel à occupation ! A Brest, la manifestation du vendredi 20 novembre s’est conclue par l’occupation de la mairie. Cette occupation est intervenue le jour du départ des marches régionales. L’occupation a commencé par une intervention à un colloque organisé à la mairie autour des « questions d’habitat, les acteurs de l’immobilier dans l’agglomération brestoise ». Nous nous sommes rendus à plusieurs dizaines à la tribune pour arracher une prise de parole. Nous avons exprimé notre sentiment de révolte envers les décideurs politiques, les techniciens et les gestionnaires du logement. Ainsi, nous avons élu domicile à l’Hôtel de ville depuis déjà cinq jours. C’est dans ce contexte que nous lançons ce modeste appel à l’occupation des mairies et des bâtiments publics stratégiques.

Pourquoi occuper ? La précarité touche ou menace chacun d’entre nous, et se réunir pour s’y opposer est essentiel. S’organiser, c’est donc se prémunir de l’isolement, mais aussi combattre la culpabilisation que l’on nous fait endosser. Là où les salariés disposent de locaux syndicaux, nous, précaires, ne bénéficions d’aucune salle pour nous organiser. C’est une manière de préserver notre motivation, pour continuer la lutte et la vivre tous ensemble, 24h/24h. Occuper pour avoir un lieu, un lieu qui permet à chacun de se renseigner, de participer, de nous rejoindre. Occuper pour agir vers l’extérieur, la ville, ses Pôle Emploi, sa CAF et ses hauts lieux du contrôle social.

Pourquoi la mairie ? Parce que notre collectif n’est pas reconnu administrativement et ne peux pas réserver la salle municipale, telle que la maison du Peuple ou la maison des syndicats. Parce que quand bien même nous disposerions de l’autorisation de louer la salle des syndicats, nous ne sommes pas disposés à payer 100 euros afin de rendre public un débat évité par les dirigeants de la société. La mairie, c’est le lieu central par exellence, celui qui rend visible au plus grand nombre notre mobilisation. Comme dans ce monde, il n’y a pas de logement pour tous, nous occupons la maison commune, la maison de toutes et tous. Nous nous approprions un lieu mais surtout des moments de vie, arrachés au sinistre système marchand.

Qu’est ce qu’occuper ? Occuper c’est rompre la morosité ambiante. C’est assurer un point d’accueil à la journée pour les chômeurs et les précaires. Une permanence quotidienne où nous précaires, radiés de Pôle Emploi, aux allocataires du RSA obligés de payer la taxe d’habitation (dispensée précédement aux personnes recevant le RMI) pouvons venir exposer nos problèmes spécifiques, trouver une réponse collective et s’organiser en conséquence. Occuper c’est s’organiser collectivement : Assemblées Générales, préparations d’actions. Occuper c’est créer. Créer un lieu de convivialité avec ses joies, ses peines, ses tensions... bref des émotions partagées au cours des repas collectifs, des ateliers (projection, écriture...) et des éprouvantes nuits de sommeil. Ah ! quel bonheur lorsque la vie remplace la gestion !

Notre objectif. Nous cherchons à amplifier le mouvement des précaires, des humiliés et insoumis. Cette occupation de la mairie ne suffit pas. A Brest, elle ne sera que temporaire mais elle en appelle à d’autres occupations. Que se succèdent les occupations pour engager un rapport de force avec les pouvoirs publics. Le gouvernement doit prendre acte, des précaires s’organisent et entendent ne rien lâcher.

24 novembre 2009

pour télécharger l'appel et l'imprimer

lundi 23 novembre 2009

Occupation de Pôle Emploi - lundi 23 novembre

Le collectif "en marche contre l'injustice sociale" de Brest s'est une fois de plus invité à l'une des agences du Pôle Emploi de Brest (située rue Jean-Jaurès). Cette fois-ci avec un mot d'ordre : revendiquer l'arrêt de toute radiation et réinscrire les personnes radiées du Pôle Emploi.
Nous étions environ 20 personnes décidées à ne pas bouger tant que les dossiers que nous apportions ne seraient pas réglés (nous en avions un sous le coude...). Nous avons distribué des tracts en expliquant la raison de notre action. Ainsi, nous avons rencontré une femme victime d'une radiation depuis le mois d'août et donc privée de son RSA depuis deux mois.
Nous avons demandé à voir le directeur, celui-ci était en ballade à Paris... Nous avons réclamé le directeur départemental. Coup de téléphone : celui-ci refuse de se déplacer.... selon l'agent seul le directeur de l'agence pouvait faire quelque chose.

Faisant comprendre que nous ne bougerions pas tant que la personne ne serait pas réinscrite, la conseillère accepta (après coup de téléphone) de regarder le dossier en question et revint en nous informant qu'il n'y aurait pas de problème et qu'il suffisait de faire le 39 49 pour procéder à sa réinscription !
Hors de question ! Nous n'avions pas à subir le système du Pôle Emploi, ce n'était pas notre problème, nous n'attendrons pas un jour de plus pour que la personne soit réinscrite, un jour de plus était un jour de trop sans allocations ! Nous avons exigé que cela soit effectué sur le champ sans rien vouloir savoir d'autre, nous étions déterminés. Re-coup de téléphone, 5 minutes après elle était réinscrite ! Et voilà ! à qui le tour ?
Nous avons installé des panneaux d'affichage et banderoles indiquant que toutes personnes radiées pouvait nous contacter à la Mairie. Et avons exigé que cela reste sur le mur, rappelant au conseiller l'obligation selon la loi de lutte contre les exclusions des Pôles Emploi de mettre à disposition un panneau d'information pour les collectifs et associations de chômeurs, afin qu'elles puissent informer les demandeurs d'emploi de leur droits.

Lundi 23 novembre

ouest-france.fr
En galère, ils marchent « contre l'injustice sociale »

lundi 23 novembre 2009

Le jeune collectif brestois « contre l'injustice sociale » occupe la mairie depuis vendredi.
Un collectif brestois occupe la mairie depuis vendredi. Il entend dénoncer la précarité, poser le débat ou tout au moins déclencher une prise de conscience.

Dans le grand hall, des membres et sympathisants du jeune collectif brestois « contre l'injustice sociale » occupent la mairie depuis vendredi après-midi. C'est ce même collectif qui, depuis environ un mois, investit un Pôle emploi un jour par semaine. Une vingtaine ont dormi à la mairie vendredi, une quinzaine samedi. Dimanche, ils ont distribué des tracts au marché Saint-Louis. Il n'y avait qu'une dizaine de participants pour les ateliers organisés l'après-midi.

Suivaient un goûter et une assemblée générale. Pas de mot d'ordre précis. Le collectif veut mobiliser autour de la précarité.

La précarité non visible

Parmi eux, des personnes en recherche d'emploi, des salariés pauvres, des étudiants en situation de précarité. Tous s'accordent sur deux lignes : « Du travail et des revenus décents et la fin de l'oppression sur les chômeurs, précaires et salariés. » Pourquoi la mairie ? « Parce que c'est un espace central. C'est la maison commune. On est visibles comme ça », explique l'un d'eux.

« Il y a une précarité cachée, poursuit un autre. Prenez l'exemple de quelqu'un qui travaille à temps plein mais qui gagne peu. Il est aujourd'hui courant de voir ce type de personnes ne pas s'en sortir. »

« On ne demande qu'à travailler ! »

Des étudiants se sont joints au mouvement. Ils ne sont guère optimistes sur leur avenir. Ils ont déjà du mal à faire face : « La galère des petits boulots, les magouilles pour se loger moins cher, manger au rabais, l'augmentation des frais d'inscription... », énumère le tract d'un étudiant.

Samedi, sur les marches de la mairie, sous la pluie et par un vent battant, une femme seule en recherche d'emploi explique comment elle ressent les choses : « Nous souffrons d'un manque de considération sociale. On nous prend pour des moins que rien, des fainéants. Et pourtant, on ne demande qu'à travailler et à s'en sortir ! » Les propositions de travail ne correspondent pas à ses possibilités : « Vivre à Brest et travailler à Quimper implique des frais kilométriques. Comment voulez-vous suivre ! »

« Que des numéros »

Elle pointe du doigt le fonctionnement des administrations comme Pôle emploi. « Nous ne sommes que des numéros. Quant aux entretiens, ils sont limités dans le temps. Comment voulez-vous expliquer votre situation en très peu de temps ? » Elle dénonce aussi le fonctionnement des banques, « moins on en a, plus elles nous en prennent ! » et celui d'associations : « Elles s'attaquent aux conséquences pas aux causes. La situation n'est pas gérée en temps réel. »

L'union fait la force

À côté, un jeune en situation de grande précarité dit « qu'au sein du collectif, on se sent plus fort ». Le groupe rompt son isolement. Samedi et dimanche à l'assemblée générale, les langues se sont déliées. Chacun a mis des mots sur des maux communs. Hier soir, plusieurs comptaient passer une nouvelle nuit en mairie.

dimanche 22 novembre 2009

Dimanche 22 novembre

letelegramme.com
Manifestation. Les précaires ne veulent plus être un numéro
22 novembre 2009

Absence de reconnaissance sociale, isolement, pauvreté : le collectif contre la précarité a des choses à dire et veut les faire entendre. Hier, ils ont occupé la mairie toute la journée et ils recommencent aujourd'hui.

Le vent et la pluie horizontale ont eu raison des velléités pédestres de manifestation du collectif des précaires, mais pas du reste. Àl'heure du café, dans le hall d'honneur de la mairie, ils sont une grosse trentaine à discuter de l'avenir de ce mouvement qu'ils disent «spontané» et ne regroupant «que des volontés individuelles». Ici, pas de mot d'ordre précis, pas de revendication radicale mais un socle commun en train de se bâtir autour de ce groupe dont le premier effet bénéfique «est de briser notre isolement. Ensemble, on se sent plus fort et ça nous fait un bien fou. Aujourd'hui, j'ai la pêche», témoigne cet homme baladé de foyer en foyer, fatigué du discours ambiant qu'il entend en permanence. «Où que nous allions, nous entendons que nous sommes des profiteurs, que nous sommes des fainéants, que si nous en sommes là, c'est que nous l'avons bien cherché», explique-t-il.

Le mur des administrations

Le manque de considération ressenti par ces hommes et femmes est l'un des principaux moteurs à cette contestation qui les a conduits à occuper la mairie et à y dormir, dans la nuit de vendredi à samedi. «Moi, reprend cette femme, je travaille par intermittence. Dans les administrations, type Pôle Emploi, nous ne sommes que des numéros. On est mal accueilli et le temps des entretiens est limité à 20minutes. Comment voulez-vous que nous expliquions notre situation en si peu de temps?», continue celle qui vit à Brest et à qui on propose des postes à Quimper, «soit 300€ d'essence par mois».

Le combat continue

Dans le hall de la mairie, la prochaine assemblée générale va débuter, en présence d'une cinquantaine de personnes dont des étudiants, des chômeurs, «mais aussi des travailleurs pauvres». C'est cette réunion qui déterminera les prochaines actions de ce collectif soudé, qui dénonce encore l'omnipotence des banques mais aussi le manque d'implication de certaines structures caritatives dans la lutte contre les causes de la précarité. «Ils gèrent les conséquences mais pas les raisons», avance-t-on encore. À l'issue de ce conseil, le collectif a décidé de ne pas baisser les armes et de rester dormir une deuxième nuit en mairie, «parce que c'est la maison de tous, la maison communale». Aujourd'hui, ils tracteront sur les marchés, discuteront, organiseront en mairie un goûter «festif» à 17h, «ouvert à tous» puis se réuniront encore. Après, ils verront. À chaque jour suffit sa peine.

Steven Le Roy

samedi 21 novembre 2009

Se tenir au courant de l'actualité de la marche

Des informations ont été publiées sur Indymedia Nantes et dans les journaux locaux. Nous reproduisons ici celles parues sur les sites du Télégramme et de Ouest-France.
Vous pouvez vous tenir au courant de l'actualité générale des luttes des chômeurs et précaires sur le site de la CIP-IDF - Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France.

ouest-france.fr
10:14 - samedi 21 novembre 2009
Sophie Maréchal

Une partie des membres du collectif brestois contre l'injustice sociale a passé la nuit dans la mairie de Brest.

La mairie de Brest toujours occupée par un collectif « contre l’injustice sociale »

Ce matin, ils sont une douzaine installés autour de tables dans le grand hall de la mairie de Brest. Ils ? Des membres du « collectif brestois contre l’injustice sociale ». Ceux-ci ont investi les locaux, vendredi, vers 16 h 30. Ils étaient alors une cinquantaine. Une bonne partie d’entre eux a passé la nuit dans la mairie. Un rassemblement est prévu à 15 h place de Liberté cette après-midi. Au programme : discussions et un repas le soir. Les membres comptent d’ailleurs organiser aujourd’hui une collecte alimentaire à la sortie des grands magasins. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité qui vont se poursuivre jusqu’au 5 décembre
ouest-france.fr
La mairie investie par un collectif - Brest
samedi 21 novembre 2009

Le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » s'est rendu, hier, à la fac de lettres avant d'aller investir la mairie.

Le colloque sur l'habitat a été interrompu hier par des membres du collectif « en marche contre l'injustice sociale ».

Vendredi, une action a été organisée par le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » « pour dénoncer le chômage, la précarité et les licenciements ». Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'est dirigé vers le quartier Saint-Martin en passant par la fac de lettres.

Devant le Pôle emploi de l'Harteloire, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire, représentante de l'union démocratique bretonne, est allée à leur rencontre. Elle a salué « ce mouvement de résistance qui lutte contre l'anesthésie et l'apathie générale ». Pour elle, « le mur de Berlin est tombé mais il reste un mur bien plus difficile à abattre, celui de l'argent, de la discrimination et du privilège ». Une manifestante a pointé du doigt la fusion ANPE-Assedic qui, selon elle, « complique les démarches des personnes en recherche d'emploi et restreint l'accueil ».

Ensuite, vers 16 h 30, les manifestants ont investi les locaux de la mairie où se déroulait un colloque sur l'habitat. Ils ont tenté de sensibiliser les participants aux « carences de logements à Brest ». Le collectif avance le chiffre de 380 logements vides dans la cité du Ponant. Hier, il comptait occuper les lieux plusieurs jours.

Cette manifestation annonce le rassemblement qui aura lieu aujourd'hui à 15 h place de la Liberté. Seront organisés des discussions et un « festin » le soir. Ce mouvement intervient dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité, qui vont se poursuivre jusqu'au 5 décembre.

Christelle DAMERON
letelegramme.com
Marche contre le chômage. La mairie de Brest occupée
20 novembre 2009 à 20h58

Le collectif " En marche contre le chômage, la précarité et les licenciements" avait invité, aujourd'hui, les Brestois à une marche régionale. À 14 h, ils étaient une quarantaine à s’être rassemblés devant le Pôle Emploi de L’Harteloire.

Parmi eux, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire UDB. "Je soutiens toujours ce type d’initiative qui essaye de réveiller une ambiance comme anesthésiée. Il y a dans ce mouvement des personnes qui vivent des situations de chômage. Il faut être actif face à ça". Le groupe a ensuite pris le chemin de la place de la Liberté, avant d’occuper jusqu’en soirée les locaux de l’hôtel de ville.

Demain et dimanche encore...

"Nous nous sommes invités au forum de l’habitat et avons interpellé les entrepreneurs présents sur le problème des logements. Nous dénonçons les abus d’autorité des banques, des agences immobilières et des huissiers, responsables de notre précarisation. Au cours de la déambulation urbaine, nous avons signalé une partie des immeubles laissés vides par Brest Métropole Océane. Nous avons décidé de rester dîner à l’hôtel de ville. Puis d’y dormir, en écho au mouvement de chômeurs de 97-98. Mais surtout, pour nous organiser le temps d’un week-end et peut-être bien plus encore".
Le mouvement continue donc demain et dimanche.

EN MARCHE CONTRE LE CHOMAGE, LA PRECARITE ET LES LICENCIEMENTS

Marches régionales du 20 novembre au 5 décembre
Pôle emploi, extraits de discussion, un vendredi matin.

“ Encore une lettre. C'est la 150ème que j'envoie, et je sais déjà que je n'aurai pas de réponse. Radié-e parce que j'ai pas fait de recherche d'emploi. Formations bidons (faut sortir des statistiques). AFPA, AFPS, Pôle Emploi... trimbalé-e de lieu en lieu. Je paie l'essence.
Courriers, paperasse, pour rendre les gens paumé-e-s, maintenir l'isolement. Problèmes avec les banques. Mon banquier se rince sur mon dos (agios, découverts...). Moins il y en a et plus il en prenne. Moins de confiance en soi. On reste chez nous, on ne sort plus. C'est l'isolement. Après le 15, j'ai plus d'argent dans le porte-monnaie.
Le monde du travail, c'est pas la panacée. Cadences infernales . D'autres s'engraissent royalement. Ça fait un moment qu'on subit. Marre d'être pris pour des imbéciles, toujours diabolisé-e-s. On nous prend pour des numéros. On va au carton, ou on n'y va pas...”
" Mais, en fait, nous n'avons pas choisi... Si on fait rien, ça va continuer. Nous entendons retrouver notre dignité, disposer de nos vies. "

Brestois, des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements s'organisent en France du 20 novembre au 5 décembre pour dénoncer les oppressions que nous subissons pour porter nos revendications :
  • Droit à un travail décent (partage du temps de travail...)
  • Droit à un revenu décent (augmentation des revenus et des minimas...)
  • Accès aux droits fondamentaux (tels que le logement, la culture...).
  • Fin des pressions faites aux salarié-e-s et aux chômeur-euse-s (arrêt des radiations, suppression du numéro payant et impersonnel : 3949...)
Brest : départ de la marche régionale

Vendredi 20 nov : 14h rdv pôle emploi harteloire
Manifestation et actions...
Samedi 21 nov : 15h Rassemblement à Liberté
Discussions, festin le soir...

Réunion ouverte, tous les mardis 20 heures à Brest au Patronage Laïque Guérin (1 rue Alexandre Ribot)
Collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale »
Contact : reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

mercredi 11 novembre 2009

Ensemble contre le chômage, la précarité et les licenciements

Les licenciements, sous couvert de crise, se multiplient. Le chômage de masse explose. Le service public de l’emploi, de moins en moins accessible, est remis en cause (création de Pôle Emploi, sous-traitance des services par le privé). Les pressions sur les chômeurs et les chômeuses s'accentuent (RSA, contrôle, radiations). Elles renforcent la précarité, dégradent les conditions d’emploi et de rémunération de tous les salariés.

Et pour ça à Pôle Emploi, tous les moyens sont bons :
  • Multiplication de rendez-vous obligatoires, dont le seul intérêt est d’augmenter les possibilités d’absence (à un rendez-vous) et donc de radiation…
  • Forcer les chômeurs à accepter n’importe quel boulot, à n’importe quel prix, sous peine d’être radiés…
  • Culpabilisation des chômeurs, pression psychologique dans certains cas…
  • Mise en place du numéro d’appel unique 3949, qui en plus d’être coûteux, vous met en contact avec une machine et, pour les plus chanceux, avec un interlocuteur qui n’est pas votre conseiller.
Nous entendons nous mobiliser pour faire face à ces politiques. Pour dénoncer ces injustices sociales, la galère grandissante des précaires et les conditions de travail des agents de Pôle Emploi des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements s’organisent en France du 20 novembre au 5 décembre.

De nombreuses associations, organisations syndicales et politiques se sont jointes au mouvement national. Des collectifs se sont déjà créés et des réunions ont eu lieu à Brest, Morlaix, Quimper ou encore Lannion, Rennes.

Brest : du 20 au 25 novembre,
Ville départ de la Marche régionale
Manifestations, rassemblements, actions…

Face à l’isolement, rassemblons-nous, défendons notre dignité !

Réunion ouverte, tous les Mardi 20 heures à Brest au PL Guérin (1 rue Alexandre Ribot)
Collectif brestois « pour l’organisation des marches »
Contact : reseaudesluttes.brest arobase gmail.com