samedi 21 novembre 2009

Se tenir au courant de l'actualité de la marche

Des informations ont été publiées sur Indymedia Nantes et dans les journaux locaux. Nous reproduisons ici celles parues sur les sites du Télégramme et de Ouest-France.
Vous pouvez vous tenir au courant de l'actualité générale des luttes des chômeurs et précaires sur le site de la CIP-IDF - Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France.

ouest-france.fr
10:14 - samedi 21 novembre 2009
Sophie Maréchal

Une partie des membres du collectif brestois contre l'injustice sociale a passé la nuit dans la mairie de Brest.

La mairie de Brest toujours occupée par un collectif « contre l’injustice sociale »

Ce matin, ils sont une douzaine installés autour de tables dans le grand hall de la mairie de Brest. Ils ? Des membres du « collectif brestois contre l’injustice sociale ». Ceux-ci ont investi les locaux, vendredi, vers 16 h 30. Ils étaient alors une cinquantaine. Une bonne partie d’entre eux a passé la nuit dans la mairie. Un rassemblement est prévu à 15 h place de Liberté cette après-midi. Au programme : discussions et un repas le soir. Les membres comptent d’ailleurs organiser aujourd’hui une collecte alimentaire à la sortie des grands magasins. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité qui vont se poursuivre jusqu’au 5 décembre
ouest-france.fr
La mairie investie par un collectif - Brest
samedi 21 novembre 2009

Le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » s'est rendu, hier, à la fac de lettres avant d'aller investir la mairie.

Le colloque sur l'habitat a été interrompu hier par des membres du collectif « en marche contre l'injustice sociale ».

Vendredi, une action a été organisée par le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » « pour dénoncer le chômage, la précarité et les licenciements ». Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'est dirigé vers le quartier Saint-Martin en passant par la fac de lettres.

Devant le Pôle emploi de l'Harteloire, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire, représentante de l'union démocratique bretonne, est allée à leur rencontre. Elle a salué « ce mouvement de résistance qui lutte contre l'anesthésie et l'apathie générale ». Pour elle, « le mur de Berlin est tombé mais il reste un mur bien plus difficile à abattre, celui de l'argent, de la discrimination et du privilège ». Une manifestante a pointé du doigt la fusion ANPE-Assedic qui, selon elle, « complique les démarches des personnes en recherche d'emploi et restreint l'accueil ».

Ensuite, vers 16 h 30, les manifestants ont investi les locaux de la mairie où se déroulait un colloque sur l'habitat. Ils ont tenté de sensibiliser les participants aux « carences de logements à Brest ». Le collectif avance le chiffre de 380 logements vides dans la cité du Ponant. Hier, il comptait occuper les lieux plusieurs jours.

Cette manifestation annonce le rassemblement qui aura lieu aujourd'hui à 15 h place de la Liberté. Seront organisés des discussions et un « festin » le soir. Ce mouvement intervient dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité, qui vont se poursuivre jusqu'au 5 décembre.

Christelle DAMERON
letelegramme.com
Marche contre le chômage. La mairie de Brest occupée
20 novembre 2009 à 20h58

Le collectif " En marche contre le chômage, la précarité et les licenciements" avait invité, aujourd'hui, les Brestois à une marche régionale. À 14 h, ils étaient une quarantaine à s’être rassemblés devant le Pôle Emploi de L’Harteloire.

Parmi eux, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire UDB. "Je soutiens toujours ce type d’initiative qui essaye de réveiller une ambiance comme anesthésiée. Il y a dans ce mouvement des personnes qui vivent des situations de chômage. Il faut être actif face à ça". Le groupe a ensuite pris le chemin de la place de la Liberté, avant d’occuper jusqu’en soirée les locaux de l’hôtel de ville.

Demain et dimanche encore...

"Nous nous sommes invités au forum de l’habitat et avons interpellé les entrepreneurs présents sur le problème des logements. Nous dénonçons les abus d’autorité des banques, des agences immobilières et des huissiers, responsables de notre précarisation. Au cours de la déambulation urbaine, nous avons signalé une partie des immeubles laissés vides par Brest Métropole Océane. Nous avons décidé de rester dîner à l’hôtel de ville. Puis d’y dormir, en écho au mouvement de chômeurs de 97-98. Mais surtout, pour nous organiser le temps d’un week-end et peut-être bien plus encore".
Le mouvement continue donc demain et dimanche.

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