mercredi 30 décembre 2009

A toutes celles et ceux qui ont surtout froid au coeur... Nouvel an des chômeurs et précaires à Brest

Voilà les "joyeux noël" et les "bonne année" !

Alors que pendant toute l’année, ça n’a pas vraiment été la joie...

Voilà ces mots que l’on se dit et ces promesses que l’on se fait, que ce jour te soit joyeux, que cette année te soit bonne ; mais après ces mots, il n’y a que le froid glacial de l’hiver, le froid terrifiant de celui qui passe dans la rue sans oser nous regarder dans les yeux, la fausse chaleur de ces mots envolés comme les plus fins flocons de neige !
Alors que pourtant, on aimerait un peu plus de chaleur que d’habitude, aux guichets de l’administration, parce que cela fait des mois que l’on essaye de se justifier avec des dizaines et des dizaines de papiers.

Voilà l’indifférence, le mépris accumulé pour soi et pour les autres, voilà la dignité foulée au pied dont on prétend qu’elle pourrait être oubliée l’espace d’un jour !
Alors que tous les jours c’était la même chose, le patron qui te vire abusivement, le conseiller qui n’a pas le temps, le vigile qui te regarde de façon insistante parce que tu n’as pas le look du bon client aisé...

Voilà l’illusion de celui qui se réconforte de voir en ce jour un autre jour, voilà qu’on oublie celui qui n’a toujours eu pour compagnon de fête que son ombre.
Alors qu’on aurait aimé sortir de la routine, pouvoir rencontrer quelqu’un, enfin.

Voilà ces moments où l’on devra encore une fois faire semblant d’être bien, avec sa famille, ses proches et l’homme ou la femme de la rue.
Alors qu’on a toujours eu des problèmes ensemble, parce qu’avant tout on a des problèmes tout seul, et l’on se rend compte que le problème c’est d’être tout seul.

Voilà ceux qui dénoncent une fête de la surconsommation.
Alors que certains ne voudraient que rêver un moment et sortir de la dureté de leur quotidien.

Voilà leurs espoirs déçus parce que noël et le nouvel an sont des jours comme les autres !
Alors qu’on attendait quelque chose ! Un jour un peu différent !

Voilà tant de gens qui ne veulent plus se parler, plus s’écouter, à force de s’ignorer, et parce que les chants de noël hurlés aux haut-parleurs des supermarchés sont beaucoup trop forts.
Alors que l’on aurait pu se causer dans toutes ces files d’attente, mais on avait peur, peur de passer pour un extraterrestre, parler dans les files d’attente, ça ne se fait plus !

Voilà encore un jour ce ces tragiques années.
Alors que... y en a marre.
Alors...
Alors dans quelques jours, cette fois-ci, essayons.
Essayons de faire autre chose.

Rencontrons-nous comme nous nous sommes rencontrés la dernière fois. A la Mairie, à la CAF, au Pôle Emploi, partout où l’on ne devrait faire qu’attendre. Attendre la prime pour le cadeau du gosse. La prime pour juste s’en sortir moins difficilement que le mois dernier. Tu te rappelles ? Nous n’avions pas pris le temps. Cette fois-ci, prenons le temps Place Guérin, le 31 décembre 2009, à partir de 14 heures.
On essayera juste de briser un moment le silence, la contrainte et la soumission.
Ce n’est pas en un jour que l’on supprimera l’injustice sociale.
Mais au moins, on ne sera plus seuls.

31/12/09 14h : *RDV Place Guérin* pour un foot, un lancer de sapin, des jeux bretons....
16h : jeu de rôle collectif : « Marche ou Crève »
18h : boisson chaude
20h : repas / chacun amène un plat, un dessert... et on partage !
Fin de soirée : feu d'artifice

lundi 28 décembre 2009

Rennes, samedi 5 décembre 2009 - répression de la manifestation des chômeurs et précaires

Voici quelques témoignages de la manifestation des chômeurs et précaires du samedi 5 décembre 2009 à Rennes (point d’orgue des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements qui avaient débuté le 20 novembre). Manifestation à l'issue de laquelle nous avons été piégés dans une souricière pour ensuite voir les policiers de la BAC nous charger à coup de pieds, de poings et de matraques, (entre 15 et 20 policiers en civil) et nous traquer comme des bêtes. 4 copains ont été interpellés, tabassés, jetés à terre, menottés et mis en garde à vue.

Nous étions encerclés par les CRS et avons trouvé, in extremis, refuge dans la maison des Champs Libres.

extrait choisi :

« Je dis colère très fort »

Merci, je venais à la manif' de Rennes samedi 5 décembre en tant que dirigeant de l'association APEIS et comme chômeur avec ma femme en situation précaire. Nous sommes venus en famille avec mon petit bout de chou de 3 ans et demi : merci la police d'avoir montré une mauvaise image à mon enfant. Nous lui avons appris que la police était là pour nous protéger des méchants et là il se voit comme le méchant, il nous parle des messieurs avec leurs bâtons et leur casque. C'est inimaginable de laisser montrer ceci à un enfant. Ras le bol de cette injustice qui frappe au visage. Où sont nos libertés d’expression qui vont à reculons dans notre société ?
M. Sarko, un nouveau Malik Oussekine mort par des coups de matraque face au projet Devaquet dans les années 86-88, je n'oublierais jamais ceci. Je reste très choqué par samedi et merci aux camarades qui m'ont trouvé un chemin pour sortir mon fiston de là par le passage de la petite cité. Nous ne pouvons pas accepter ceci nous devons demander aux pouvoirs publics l'arrêt des charges retenues sur la tête de nos copains, demander réparation et excuse publique à nous tous.
Camarades, nous devons rester unis car il reste des bastilles à faire tomber.
A bientôt

Yannick, Brest

fichier PDF de la brochure

vendredi 11 décembre 2009

Communiqué après la manifestation régionale des chômeurs et précaires le 5 décembre à Rennes

L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant.

Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations.

Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.

Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l'oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.

Nous tenons également à ne pas passer sous silence l'attitude particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui prétend soutenir d'une main les chômeurs et de l'autre recourt aux mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des associations permettant les arrestations par la BAC).

L'assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à amplifier les mouvements de résistance actuels :

Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d'Auvergne) pour obtenir la libération des personnes interpellées et l'abandon de toutes les charges retenues contre elles.

Assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, 5 décembre

Contact MCPL de Rennes : mcpl2008 AT gmail.com

mercredi 2 décembre 2009

Vidéo de Canal Ti Zef de la manifestation du 20 novembre

Elle est visible ici :
http://tinyurl.com/marche20novembre

Articles de presse sur la manifestation du 1 décembre

Manifestation du 1er décembre à Brest : quels dérapages ?

Communiqué de presse du Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale » en réaction à l’article du Télégramme du 02 décembre 2009 qui titrait : « Assises de la mer. La manifestation dérape »

Brest le 08 décembre 2009

Dans l'article du Télégramme du 02 décembre dernier relatant la manifestation organisée pour accueillir comme il se doit la patronne des patrons, Le Télégramme multiplie les amalgames visant à dénigrer le Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale ». Après avoir occupé (et non « squatté ») la Mairie de Brest pendant dix jours, après diverses actions à Pôle Emploi, à la CAF et aux Impôts, nous étions effectivement présents pour exprimer notre ras-le-bol lors de la visite à Brest de Madame Parisot. Composé de demandeurs d'emplois, de travailleurs pauvres, d'étudiants, de retraités, de personnes handicapées et de tous les galériens du quotidien, serions-nous désormais (selon votre journal) de méchants « anarchistes organisés » en puissance dont le but serait de semer le trouble et voler la vedette aux syndicats ? de potentiels « ultragauchistes » (Le Télégramme du 03 décembre - annonce de la manifestation rennaise) alors que cette appellation tient plus du fantasme du Ministère de l'Intérieur pour discréditer le mouvement social ? N'aurions-nous rien à revendiquer ? Faudrait t-il croire que le chahutage bon enfant de la tête de la manifestation dont nous n'avions pas le monopole, aurait impressionné la soixantaine de CRS qui verrouillait les accès du Quartz ? Le sérieux s'impose au lieu d'afficher cette volonté soudaine de rendre notre collectif responsable de tous les faits divers brestois. Exercice rédactionnel réitéré dans votre édition du jeudi 03 décembre où vous nous accusez d'avoir agressé verbalement une journaliste de Tébéo. Pas de chance, nous n'avions pas lancé de mot d'ordre à rassemblement pour la venue à Brest du premier Ministre dans le cadre des Assises de la mer. Heureusement pour nous.

brest.maville.com
mercredi 2 décembre
Les manifestants repoussés devant le Quartz par les CRS, hier midi

Plusieurs syndicats (CGT-Solidaires-FSU) ont voulu, à l'occasion de la venue de Laurence Parisot, présidente du Medef, aux Assises de la mer, « que les salariés saisissent cette opportunité pour se manifester ».
12 h, place de La Liberté. Seulement quelques drapeaux. Plusieurs syndicats (CGT-Solidaires-FSU) ont voulu, à l'occasion de la venue de Laurence Parisot, présidente du Medef, aux Assises de l'économie maritime au Quartz, « que les salariés saisissent cette opportunité pour se manifester ».

Le départ du cortège est retardé. Au micro, Olivier Le Pichon de la CGT explique que la sous-préfecture l'a contacté, lundi soir, pour lui demander de modifier le parcours. « Ce n'est pas normal, lance-t-il. Sous prétexte que la présidente du Medef est à Brest, les salariés n'ont plus le droit de s'exprimer ! » Un peu de patience. Puis en avant, marche !

Des slogans contre le patronat

Entre-temps le cortège a enflé. Aux délégués de Jabil « se sont aussi joints des personnes de Livbag, Asteel, Navtis, Snef, Meunier, Sobrena, Sobec, SDMO, Cummins, Thalès, DCNS, la Poste, l'éducation.... », énumère Olivier Le Pichon. Le collectif brestois « contre l'injustice sociale » est au rendez-vous, comme le NPA, le PCF, la CNT et des étudiants. Les manifestants sont entre 400 et 500 selon la CGT, 200 et 250 pour la police.

« De l'argent il y en a, dans les poches du patronat », scandent les manifestants... « Emplois, salaires, les patrons peuvent payer ! », reprennent-ils. La cégétiste de Jabil poursuit : « Du travail oui, du chômage non ! » Dans le froid, le parcours se résume à une petite marche jusqu'au Quartz. CNT, NPA, collectif brestois « contre l'injustice sociale »... ont supplanté les cégétistes en tête du cortège.

Devant le Quartz, il se heurte à un impressionnant déploiement de forces de l'ordre. Une unité de CRS est mobilisée. Ils sont une centaine à bloquer les accès. L'établissement est placé sous très haute surveillance. Les CRS se mettent en position d'intervention. La tension est forte. Les manifestants pestent.

Gaz lacrymogène

« Qui sème la misère récolte la colère », lâchent, sourcils froncés, les manifestants devant les boucliers. La tension monte d'un cran... Et « un pas en avant contre le Medef », poursuivent-ils. Les policiers contiennent la pression sur les boucliers puis lâchent du gaz lacrymogène. Début d'affrontement. Des manifestants s'écartent, les yeux brûlants. Une femme entame L'Internationale, le poing levé devant les forces de l'ordre. Les CRS ceinturent de nouveau le Quartz sans broncher.

Derrière, le sous-préfet observe. Vers 13 h, une bonne partie du cortège quitte les abords du Quartz. Une soixantaine de personnes reste pour tourner les talons un quart d'heure plus tard.

« Il suffit qu'il y ait ministre et Medef pour voir un déploiement de police aussi conséquent, s'étonne Olivier Le Pichon. Les Assises de l'économie de la mer est une messe coûteuse d'où sont exclus tous ceux dont on parle. » Et d'ajouter, « on a plutôt l'impression que les politiques tournent le dos à la mer ».

Sophie MARÉCHAL.
Ouest-France


ouest-france.fr
14:29 - mardi 01 décembre 2009
Manifestants et CRS se sont fait face pendant un bon moment.
Les manifestants repoussés par les CRS devant le Quartz à Brest

« De l’argent il y en a, dans les poches du patronat ! », scandaient les manifestants de la CGT devant le Quartz à Brest. Une manifestation s’est déroulée ce mardi midi dans le cadre de la cinquième édition des assises de l’économie maritime et du littoral. Le sous-préfet a demandé la veille à la CGT de modifier le parcours initialement prévu. Le défilé s’est ainsi réduit à une marche depuis la place de la Liberté jusqu’au Quartz. Laurence Parisot, présidente du Medef, y était attendue vers 12 h 30. Les accès de l’établissement étaient gardés sous surveillance par une soixantaine de CRS.

Manifestants et CRS se sont fait face pendant un bon moment. Sous haute tension. Du gaz lacrymogène a été lâché à un moment donné sur les manifestants. Vers 13 h, il ne restait qu’une soixantaine de personnes devant le Quartz. Elles ont quitté les lieux un quart d’heure plus tard.


letelegramme.com
Brest. Débordements aux abords des Assises de la mer
1 décembre 2009 à 15h49

Ce midi, aux abords des Assises de l'économie maritime et du littoral, qui se tiennent jusqu'à demain soir, au Quartz, à Brest (29), des affrontements ont eu lieu entre des manifestants partis de la place de la Liberté et des CRS en faction devant le bâtiment.

Différents syndicats (CGT, FSU et Solidaires) et partis politiques (NPA, PCF...) avaient appelé à "participer, nombreux, à une manifestation pour l'emploi". Au final, ce midi, ils étaient 500 rassemblés sur la place de la Liberté.

Le choix de cette date était loin d'être innocent : la participation de Laurence Parisot, patronne du Medef, aux Assises de l'économie maritime et du littoral, les a vraiment mobilisés.

Les deux groupes se font face

Très rapidement, ils ont donc rejoint le Quartz, devant lequel des CRS étaient en faction. Jusqu'ici en tête du cortège, la CGT a dû laisser sa place au Collectif des précaires et chômeurs, auquel se sont joints des représentants du NPA et du CNT. Pendant près d'une heure, les deux groupes se sont faits face. Des affrontements ont été enregistrés, ainsi que l'utilisation de gaz lacrymogène.

Vers 13 h 15, les derniers manifestants ont rebroussé chemin.

Nathalie André

mardi 1 décembre 2009

Quelques nouvelles éparpillées

Actions aux Impôts, à la CAF, après l'occupation du Pôle Emploi...

Occupation des Mairies de Morlaix, de Rennes pendant quelques jours...

Aujourd'hui, les Mairies ne sont plus occupées, pour cause d'expulsion à Rennes, et par choix à Morlaix et à Brest.

A Brest, un cours de François Cuillandre a été interrompu pour aller lui remettre des revendications écrites. Une lettre ouverte lui a été lue.

Le mouvement continue...

mercredi 25 novembre 2009

Marches des précaires : occupons mairies et bâtiments publics !

Licenciements, augmentation de la pauvreté, dislocation du service public. La situation sociale est sous tension mais la situation politique est amorphe : aucune journée de grève depuis des mois, peu de mouvements de contestation depuis la rentrée. Voilà plusieurs mois que nous avons commencé à nous organiser, nous, chômeurs, salariés et étudiants contre le mépris que nous subissons. Les diffusions de textes, les occupations et les décontaminations de Pôle Emploi se sont succédées en Bretagne et ailleurs. Et là, interviennent des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements au milieu de l’automne, sous la pluie bretonne et dans la grisaille sociale. La marche bretonne ponctuée d’actions, s’étale sur 2 semaines : du 20 au 24 à Brest, du 25 au 26 à Morlaix, du 26 au 28 à Lannion, puis Quimper, Saint-Brieuc la deuxième semaine, pour finir le 5 décembre à Rennes par une manifestation régionale.

Appel à occupation ! A Brest, la manifestation du vendredi 20 novembre s’est conclue par l’occupation de la mairie. Cette occupation est intervenue le jour du départ des marches régionales. L’occupation a commencé par une intervention à un colloque organisé à la mairie autour des « questions d’habitat, les acteurs de l’immobilier dans l’agglomération brestoise ». Nous nous sommes rendus à plusieurs dizaines à la tribune pour arracher une prise de parole. Nous avons exprimé notre sentiment de révolte envers les décideurs politiques, les techniciens et les gestionnaires du logement. Ainsi, nous avons élu domicile à l’Hôtel de ville depuis déjà cinq jours. C’est dans ce contexte que nous lançons ce modeste appel à l’occupation des mairies et des bâtiments publics stratégiques.

Pourquoi occuper ? La précarité touche ou menace chacun d’entre nous, et se réunir pour s’y opposer est essentiel. S’organiser, c’est donc se prémunir de l’isolement, mais aussi combattre la culpabilisation que l’on nous fait endosser. Là où les salariés disposent de locaux syndicaux, nous, précaires, ne bénéficions d’aucune salle pour nous organiser. C’est une manière de préserver notre motivation, pour continuer la lutte et la vivre tous ensemble, 24h/24h. Occuper pour avoir un lieu, un lieu qui permet à chacun de se renseigner, de participer, de nous rejoindre. Occuper pour agir vers l’extérieur, la ville, ses Pôle Emploi, sa CAF et ses hauts lieux du contrôle social.

Pourquoi la mairie ? Parce que notre collectif n’est pas reconnu administrativement et ne peux pas réserver la salle municipale, telle que la maison du Peuple ou la maison des syndicats. Parce que quand bien même nous disposerions de l’autorisation de louer la salle des syndicats, nous ne sommes pas disposés à payer 100 euros afin de rendre public un débat évité par les dirigeants de la société. La mairie, c’est le lieu central par exellence, celui qui rend visible au plus grand nombre notre mobilisation. Comme dans ce monde, il n’y a pas de logement pour tous, nous occupons la maison commune, la maison de toutes et tous. Nous nous approprions un lieu mais surtout des moments de vie, arrachés au sinistre système marchand.

Qu’est ce qu’occuper ? Occuper c’est rompre la morosité ambiante. C’est assurer un point d’accueil à la journée pour les chômeurs et les précaires. Une permanence quotidienne où nous précaires, radiés de Pôle Emploi, aux allocataires du RSA obligés de payer la taxe d’habitation (dispensée précédement aux personnes recevant le RMI) pouvons venir exposer nos problèmes spécifiques, trouver une réponse collective et s’organiser en conséquence. Occuper c’est s’organiser collectivement : Assemblées Générales, préparations d’actions. Occuper c’est créer. Créer un lieu de convivialité avec ses joies, ses peines, ses tensions... bref des émotions partagées au cours des repas collectifs, des ateliers (projection, écriture...) et des éprouvantes nuits de sommeil. Ah ! quel bonheur lorsque la vie remplace la gestion !

Notre objectif. Nous cherchons à amplifier le mouvement des précaires, des humiliés et insoumis. Cette occupation de la mairie ne suffit pas. A Brest, elle ne sera que temporaire mais elle en appelle à d’autres occupations. Que se succèdent les occupations pour engager un rapport de force avec les pouvoirs publics. Le gouvernement doit prendre acte, des précaires s’organisent et entendent ne rien lâcher.

24 novembre 2009

pour télécharger l'appel et l'imprimer

lundi 23 novembre 2009

Occupation de Pôle Emploi - lundi 23 novembre

Le collectif "en marche contre l'injustice sociale" de Brest s'est une fois de plus invité à l'une des agences du Pôle Emploi de Brest (située rue Jean-Jaurès). Cette fois-ci avec un mot d'ordre : revendiquer l'arrêt de toute radiation et réinscrire les personnes radiées du Pôle Emploi.
Nous étions environ 20 personnes décidées à ne pas bouger tant que les dossiers que nous apportions ne seraient pas réglés (nous en avions un sous le coude...). Nous avons distribué des tracts en expliquant la raison de notre action. Ainsi, nous avons rencontré une femme victime d'une radiation depuis le mois d'août et donc privée de son RSA depuis deux mois.
Nous avons demandé à voir le directeur, celui-ci était en ballade à Paris... Nous avons réclamé le directeur départemental. Coup de téléphone : celui-ci refuse de se déplacer.... selon l'agent seul le directeur de l'agence pouvait faire quelque chose.

Faisant comprendre que nous ne bougerions pas tant que la personne ne serait pas réinscrite, la conseillère accepta (après coup de téléphone) de regarder le dossier en question et revint en nous informant qu'il n'y aurait pas de problème et qu'il suffisait de faire le 39 49 pour procéder à sa réinscription !
Hors de question ! Nous n'avions pas à subir le système du Pôle Emploi, ce n'était pas notre problème, nous n'attendrons pas un jour de plus pour que la personne soit réinscrite, un jour de plus était un jour de trop sans allocations ! Nous avons exigé que cela soit effectué sur le champ sans rien vouloir savoir d'autre, nous étions déterminés. Re-coup de téléphone, 5 minutes après elle était réinscrite ! Et voilà ! à qui le tour ?
Nous avons installé des panneaux d'affichage et banderoles indiquant que toutes personnes radiées pouvait nous contacter à la Mairie. Et avons exigé que cela reste sur le mur, rappelant au conseiller l'obligation selon la loi de lutte contre les exclusions des Pôles Emploi de mettre à disposition un panneau d'information pour les collectifs et associations de chômeurs, afin qu'elles puissent informer les demandeurs d'emploi de leur droits.

Lundi 23 novembre

ouest-france.fr
En galère, ils marchent « contre l'injustice sociale »

lundi 23 novembre 2009

Le jeune collectif brestois « contre l'injustice sociale » occupe la mairie depuis vendredi.
Un collectif brestois occupe la mairie depuis vendredi. Il entend dénoncer la précarité, poser le débat ou tout au moins déclencher une prise de conscience.

Dans le grand hall, des membres et sympathisants du jeune collectif brestois « contre l'injustice sociale » occupent la mairie depuis vendredi après-midi. C'est ce même collectif qui, depuis environ un mois, investit un Pôle emploi un jour par semaine. Une vingtaine ont dormi à la mairie vendredi, une quinzaine samedi. Dimanche, ils ont distribué des tracts au marché Saint-Louis. Il n'y avait qu'une dizaine de participants pour les ateliers organisés l'après-midi.

Suivaient un goûter et une assemblée générale. Pas de mot d'ordre précis. Le collectif veut mobiliser autour de la précarité.

La précarité non visible

Parmi eux, des personnes en recherche d'emploi, des salariés pauvres, des étudiants en situation de précarité. Tous s'accordent sur deux lignes : « Du travail et des revenus décents et la fin de l'oppression sur les chômeurs, précaires et salariés. » Pourquoi la mairie ? « Parce que c'est un espace central. C'est la maison commune. On est visibles comme ça », explique l'un d'eux.

« Il y a une précarité cachée, poursuit un autre. Prenez l'exemple de quelqu'un qui travaille à temps plein mais qui gagne peu. Il est aujourd'hui courant de voir ce type de personnes ne pas s'en sortir. »

« On ne demande qu'à travailler ! »

Des étudiants se sont joints au mouvement. Ils ne sont guère optimistes sur leur avenir. Ils ont déjà du mal à faire face : « La galère des petits boulots, les magouilles pour se loger moins cher, manger au rabais, l'augmentation des frais d'inscription... », énumère le tract d'un étudiant.

Samedi, sur les marches de la mairie, sous la pluie et par un vent battant, une femme seule en recherche d'emploi explique comment elle ressent les choses : « Nous souffrons d'un manque de considération sociale. On nous prend pour des moins que rien, des fainéants. Et pourtant, on ne demande qu'à travailler et à s'en sortir ! » Les propositions de travail ne correspondent pas à ses possibilités : « Vivre à Brest et travailler à Quimper implique des frais kilométriques. Comment voulez-vous suivre ! »

« Que des numéros »

Elle pointe du doigt le fonctionnement des administrations comme Pôle emploi. « Nous ne sommes que des numéros. Quant aux entretiens, ils sont limités dans le temps. Comment voulez-vous expliquer votre situation en très peu de temps ? » Elle dénonce aussi le fonctionnement des banques, « moins on en a, plus elles nous en prennent ! » et celui d'associations : « Elles s'attaquent aux conséquences pas aux causes. La situation n'est pas gérée en temps réel. »

L'union fait la force

À côté, un jeune en situation de grande précarité dit « qu'au sein du collectif, on se sent plus fort ». Le groupe rompt son isolement. Samedi et dimanche à l'assemblée générale, les langues se sont déliées. Chacun a mis des mots sur des maux communs. Hier soir, plusieurs comptaient passer une nouvelle nuit en mairie.

dimanche 22 novembre 2009

Dimanche 22 novembre

letelegramme.com
Manifestation. Les précaires ne veulent plus être un numéro
22 novembre 2009

Absence de reconnaissance sociale, isolement, pauvreté : le collectif contre la précarité a des choses à dire et veut les faire entendre. Hier, ils ont occupé la mairie toute la journée et ils recommencent aujourd'hui.

Le vent et la pluie horizontale ont eu raison des velléités pédestres de manifestation du collectif des précaires, mais pas du reste. Àl'heure du café, dans le hall d'honneur de la mairie, ils sont une grosse trentaine à discuter de l'avenir de ce mouvement qu'ils disent «spontané» et ne regroupant «que des volontés individuelles». Ici, pas de mot d'ordre précis, pas de revendication radicale mais un socle commun en train de se bâtir autour de ce groupe dont le premier effet bénéfique «est de briser notre isolement. Ensemble, on se sent plus fort et ça nous fait un bien fou. Aujourd'hui, j'ai la pêche», témoigne cet homme baladé de foyer en foyer, fatigué du discours ambiant qu'il entend en permanence. «Où que nous allions, nous entendons que nous sommes des profiteurs, que nous sommes des fainéants, que si nous en sommes là, c'est que nous l'avons bien cherché», explique-t-il.

Le mur des administrations

Le manque de considération ressenti par ces hommes et femmes est l'un des principaux moteurs à cette contestation qui les a conduits à occuper la mairie et à y dormir, dans la nuit de vendredi à samedi. «Moi, reprend cette femme, je travaille par intermittence. Dans les administrations, type Pôle Emploi, nous ne sommes que des numéros. On est mal accueilli et le temps des entretiens est limité à 20minutes. Comment voulez-vous que nous expliquions notre situation en si peu de temps?», continue celle qui vit à Brest et à qui on propose des postes à Quimper, «soit 300€ d'essence par mois».

Le combat continue

Dans le hall de la mairie, la prochaine assemblée générale va débuter, en présence d'une cinquantaine de personnes dont des étudiants, des chômeurs, «mais aussi des travailleurs pauvres». C'est cette réunion qui déterminera les prochaines actions de ce collectif soudé, qui dénonce encore l'omnipotence des banques mais aussi le manque d'implication de certaines structures caritatives dans la lutte contre les causes de la précarité. «Ils gèrent les conséquences mais pas les raisons», avance-t-on encore. À l'issue de ce conseil, le collectif a décidé de ne pas baisser les armes et de rester dormir une deuxième nuit en mairie, «parce que c'est la maison de tous, la maison communale». Aujourd'hui, ils tracteront sur les marchés, discuteront, organiseront en mairie un goûter «festif» à 17h, «ouvert à tous» puis se réuniront encore. Après, ils verront. À chaque jour suffit sa peine.

Steven Le Roy

samedi 21 novembre 2009

Se tenir au courant de l'actualité de la marche

Des informations ont été publiées sur Indymedia Nantes et dans les journaux locaux. Nous reproduisons ici celles parues sur les sites du Télégramme et de Ouest-France.
Vous pouvez vous tenir au courant de l'actualité générale des luttes des chômeurs et précaires sur le site de la CIP-IDF - Coordination des intermittents et précaires d'Ile-de-France.

ouest-france.fr
10:14 - samedi 21 novembre 2009
Sophie Maréchal

Une partie des membres du collectif brestois contre l'injustice sociale a passé la nuit dans la mairie de Brest.

La mairie de Brest toujours occupée par un collectif « contre l’injustice sociale »

Ce matin, ils sont une douzaine installés autour de tables dans le grand hall de la mairie de Brest. Ils ? Des membres du « collectif brestois contre l’injustice sociale ». Ceux-ci ont investi les locaux, vendredi, vers 16 h 30. Ils étaient alors une cinquantaine. Une bonne partie d’entre eux a passé la nuit dans la mairie. Un rassemblement est prévu à 15 h place de Liberté cette après-midi. Au programme : discussions et un repas le soir. Les membres comptent d’ailleurs organiser aujourd’hui une collecte alimentaire à la sortie des grands magasins. Ce mouvement s’inscrit dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité qui vont se poursuivre jusqu’au 5 décembre
ouest-france.fr
La mairie investie par un collectif - Brest
samedi 21 novembre 2009

Le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » s'est rendu, hier, à la fac de lettres avant d'aller investir la mairie.

Le colloque sur l'habitat a été interrompu hier par des membres du collectif « en marche contre l'injustice sociale ».

Vendredi, une action a été organisée par le collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale » « pour dénoncer le chômage, la précarité et les licenciements ». Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'est dirigé vers le quartier Saint-Martin en passant par la fac de lettres.

Devant le Pôle emploi de l'Harteloire, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire, représentante de l'union démocratique bretonne, est allée à leur rencontre. Elle a salué « ce mouvement de résistance qui lutte contre l'anesthésie et l'apathie générale ». Pour elle, « le mur de Berlin est tombé mais il reste un mur bien plus difficile à abattre, celui de l'argent, de la discrimination et du privilège ». Une manifestante a pointé du doigt la fusion ANPE-Assedic qui, selon elle, « complique les démarches des personnes en recherche d'emploi et restreint l'accueil ».

Ensuite, vers 16 h 30, les manifestants ont investi les locaux de la mairie où se déroulait un colloque sur l'habitat. Ils ont tenté de sensibiliser les participants aux « carences de logements à Brest ». Le collectif avance le chiffre de 380 logements vides dans la cité du Ponant. Hier, il comptait occuper les lieux plusieurs jours.

Cette manifestation annonce le rassemblement qui aura lieu aujourd'hui à 15 h place de la Liberté. Seront organisés des discussions et un « festin » le soir. Ce mouvement intervient dans le cadre du lancement des marches régionales contre le chômage et la précarité, qui vont se poursuivre jusqu'au 5 décembre.

Christelle DAMERON
letelegramme.com
Marche contre le chômage. La mairie de Brest occupée
20 novembre 2009 à 20h58

Le collectif " En marche contre le chômage, la précarité et les licenciements" avait invité, aujourd'hui, les Brestois à une marche régionale. À 14 h, ils étaient une quarantaine à s’être rassemblés devant le Pôle Emploi de L’Harteloire.

Parmi eux, Anne-Marie Kervern, adjointe au maire UDB. "Je soutiens toujours ce type d’initiative qui essaye de réveiller une ambiance comme anesthésiée. Il y a dans ce mouvement des personnes qui vivent des situations de chômage. Il faut être actif face à ça". Le groupe a ensuite pris le chemin de la place de la Liberté, avant d’occuper jusqu’en soirée les locaux de l’hôtel de ville.

Demain et dimanche encore...

"Nous nous sommes invités au forum de l’habitat et avons interpellé les entrepreneurs présents sur le problème des logements. Nous dénonçons les abus d’autorité des banques, des agences immobilières et des huissiers, responsables de notre précarisation. Au cours de la déambulation urbaine, nous avons signalé une partie des immeubles laissés vides par Brest Métropole Océane. Nous avons décidé de rester dîner à l’hôtel de ville. Puis d’y dormir, en écho au mouvement de chômeurs de 97-98. Mais surtout, pour nous organiser le temps d’un week-end et peut-être bien plus encore".
Le mouvement continue donc demain et dimanche.

EN MARCHE CONTRE LE CHOMAGE, LA PRECARITE ET LES LICENCIEMENTS

Marches régionales du 20 novembre au 5 décembre
Pôle emploi, extraits de discussion, un vendredi matin.

“ Encore une lettre. C'est la 150ème que j'envoie, et je sais déjà que je n'aurai pas de réponse. Radié-e parce que j'ai pas fait de recherche d'emploi. Formations bidons (faut sortir des statistiques). AFPA, AFPS, Pôle Emploi... trimbalé-e de lieu en lieu. Je paie l'essence.
Courriers, paperasse, pour rendre les gens paumé-e-s, maintenir l'isolement. Problèmes avec les banques. Mon banquier se rince sur mon dos (agios, découverts...). Moins il y en a et plus il en prenne. Moins de confiance en soi. On reste chez nous, on ne sort plus. C'est l'isolement. Après le 15, j'ai plus d'argent dans le porte-monnaie.
Le monde du travail, c'est pas la panacée. Cadences infernales . D'autres s'engraissent royalement. Ça fait un moment qu'on subit. Marre d'être pris pour des imbéciles, toujours diabolisé-e-s. On nous prend pour des numéros. On va au carton, ou on n'y va pas...”
" Mais, en fait, nous n'avons pas choisi... Si on fait rien, ça va continuer. Nous entendons retrouver notre dignité, disposer de nos vies. "

Brestois, des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements s'organisent en France du 20 novembre au 5 décembre pour dénoncer les oppressions que nous subissons pour porter nos revendications :
  • Droit à un travail décent (partage du temps de travail...)
  • Droit à un revenu décent (augmentation des revenus et des minimas...)
  • Accès aux droits fondamentaux (tels que le logement, la culture...).
  • Fin des pressions faites aux salarié-e-s et aux chômeur-euse-s (arrêt des radiations, suppression du numéro payant et impersonnel : 3949...)
Brest : départ de la marche régionale

Vendredi 20 nov : 14h rdv pôle emploi harteloire
Manifestation et actions...
Samedi 21 nov : 15h Rassemblement à Liberté
Discussions, festin le soir...

Réunion ouverte, tous les mardis 20 heures à Brest au Patronage Laïque Guérin (1 rue Alexandre Ribot)
Collectif brestois « en marche contre l'injustice sociale »
Contact : reseaudesluttes.brest arobase gmail.com

mercredi 11 novembre 2009

Ensemble contre le chômage, la précarité et les licenciements

Les licenciements, sous couvert de crise, se multiplient. Le chômage de masse explose. Le service public de l’emploi, de moins en moins accessible, est remis en cause (création de Pôle Emploi, sous-traitance des services par le privé). Les pressions sur les chômeurs et les chômeuses s'accentuent (RSA, contrôle, radiations). Elles renforcent la précarité, dégradent les conditions d’emploi et de rémunération de tous les salariés.

Et pour ça à Pôle Emploi, tous les moyens sont bons :
  • Multiplication de rendez-vous obligatoires, dont le seul intérêt est d’augmenter les possibilités d’absence (à un rendez-vous) et donc de radiation…
  • Forcer les chômeurs à accepter n’importe quel boulot, à n’importe quel prix, sous peine d’être radiés…
  • Culpabilisation des chômeurs, pression psychologique dans certains cas…
  • Mise en place du numéro d’appel unique 3949, qui en plus d’être coûteux, vous met en contact avec une machine et, pour les plus chanceux, avec un interlocuteur qui n’est pas votre conseiller.
Nous entendons nous mobiliser pour faire face à ces politiques. Pour dénoncer ces injustices sociales, la galère grandissante des précaires et les conditions de travail des agents de Pôle Emploi des marches régionales contre le chômage, la précarité et les licenciements s’organisent en France du 20 novembre au 5 décembre.

De nombreuses associations, organisations syndicales et politiques se sont jointes au mouvement national. Des collectifs se sont déjà créés et des réunions ont eu lieu à Brest, Morlaix, Quimper ou encore Lannion, Rennes.

Brest : du 20 au 25 novembre,
Ville départ de la Marche régionale
Manifestations, rassemblements, actions…

Face à l’isolement, rassemblons-nous, défendons notre dignité !

Réunion ouverte, tous les Mardi 20 heures à Brest au PL Guérin (1 rue Alexandre Ribot)
Collectif brestois « pour l’organisation des marches »
Contact : reseaudesluttes.brest arobase gmail.com