Communiqué du 22 octobre 2011 - Coordination régionale des collectifs de chômeurs et précaires
La coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne s'est réunie ce 22 octobre à Brest. Des conseillères du Pôle Emploi s'y sont jointes pour établir un bilan de la lutte en cours.
Après 12 jours de grève et aucune avancée, la coordination dénonce le mépris de la direction envers les grévistes, sa volonté de stigmatiser et de diviser les grévistes, non-grévistes et collectifs de chômeurs. Malgré sa tentative de créer une psychose, les collectifs de chômeurs et les grévistes entendent se battre côte à côte.
Nous soutiendrons la poursuite du mouvement des conseillers par des actions communes et notamment par une contribution financière à la caisse de grève, avec une participation de l'AG Interluttes de Brest, de l'AG interpro de Rennes et de la cantine populaire de Brest.
La coordination appelle tous les individus, collectifs et associations de chômeurs, ainsi que la coordination hexagonale à se mobiliser le 3 novembre, jour où se tiendront partout en Bretagne des réunions d'information et d'organisation de la suite du mouvement.
Après 12 jours de grève et aucune avancée, la coordination dénonce le mépris de la direction envers les grévistes, sa volonté de stigmatiser et de diviser les grévistes, non-grévistes et collectifs de chômeurs. Malgré sa tentative de créer une psychose, les collectifs de chômeurs et les grévistes entendent se battre côte à côte.
Nous soutiendrons la poursuite du mouvement des conseillers par des actions communes et notamment par une contribution financière à la caisse de grève, avec une participation de l'AG Interluttes de Brest, de l'AG interpro de Rennes et de la cantine populaire de Brest.
La coordination appelle tous les individus, collectifs et associations de chômeurs, ainsi que la coordination hexagonale à se mobiliser le 3 novembre, jour où se tiendront partout en Bretagne des réunions d'information et d'organisation de la suite du mouvement.
La coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne
Salut,
RépondreSupprimerC’est l’histoire d’un plein emploi qui ne reviendra pas et de l’action de son fantôme sur les vies aujourd’hui.
C’est l’histoire d’étranges institutions pour lesquelles ce plein emploi qui n’existe pas vaut à la fois boussole et centre de gravité ; l’histoire d’un Pôle emploi qui désigne les chômeurs comme des "candidats". Candidats à quoi ? À l’emploi bien sûr. Et tout ce qui excède ce rôle assigné sera susceptible de sanction, de mépris, d’éviction, de correction, de procès.
C’est l’histoire de la participation obligée à un jeu délétère dont personne ne connait les règles et celle d’un Pôle emploi qui, pour mener ce jeu, inculquer les comportement concurrentiels que chacun devrait reproduire pour décrocher la timballe tant espérée, endosse les rôles nécessaires au déploiement d’un théâtre si quotidien que les tragédies qui s’y jouent passent d’ordinaire inaperçues ; l’histoire d’un juge des comportements des chômeurs qui est aussi l’un des bourreaux de leurs déviances, d’un arbitre des "droits" de ses sujets qui organise dans le même temps l’existence de ses candidats, de l’un des animateurs d’une disponibilité à l’exploitation que l’on voudrait sans bornes et incarnée en chacun [1] ; l’histoire d’un Pôle emploi, agent instructeur d’un procès sans fin, toujours recommencé, sauf à disparaître, radié, "découragé" - comme ils le disent de ceux qui ne s’inscrivent ou ne pointent plus faute d’y trouver un quelconque intérêt (plus de la moitié des chômeurs, intermittents compris, sont non indemnisés) - ou employé, c’est-à-dire contrôlé par d’autres instances de la société-entreprise......
La suite de ce texte est là :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5925
On trouve plein d'éléments critiques sur le fonctionnement de Pôle emploi parmi ces témoignages produits lors du récent procès pour "outrage à Pôle emploi", ci :
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5903