Opération " Pierrot le fou ou le gang des tractions avants"
Ce vendredi 20 juin, vers 08 h 30, des membres du Collectif ART29, rejoints par leurs collègues morbihannais du CIP 56 et associés aux travailleurs et chômeurs du " Collectif brestois en marche contre l’injustice sociale ", se sont rendus à la fédération finistérienne du BTP situé à Guipavas afin de réserver un accueil chaleureux à Pierre Gattaz, contremaître en chef de toutes les mesures prises pour diminuer les droits sociaux dans notre pays.
Pour trouver le lieu, rien de plus simple : suivez le contrôle de gendarmerie.
Arrivés sur place, RG, peloton de la gendarmerie et presse sont déjà là.
Un bel édifice vitré ( c’est que dans le BTP on sait construire ) gardé par deux portes, portes elles-mêmes gardées par des... gardes du corps. ( comment distinguer un employé garde du corps d’un patron chef d’entreprise, ils portent tous les mêmes costumes avec cravate ? c’est simple : le garde du corps c’est celui qui est comme nous, à la porte, dehors ; tandis que le chef d’entreprise se trouve, à l’intérieur, proche, très proche du splendide buffet de réception dressé pour l’occasion ).
Et dans ce bâtiment luisant se terre le corps du délit, le corps du conflit, le corps de Pierrot.
Pierrot le ouf du Medef.
Arrivés sur place, RG, peloton de la gendarmerie et presse sont déjà là.
Un bel édifice vitré ( c’est que dans le BTP on sait construire ) gardé par deux portes, portes elles-mêmes gardées par des... gardes du corps. ( comment distinguer un employé garde du corps d’un patron chef d’entreprise, ils portent tous les mêmes costumes avec cravate ? c’est simple : le garde du corps c’est celui qui est comme nous, à la porte, dehors ; tandis que le chef d’entreprise se trouve, à l’intérieur, proche, très proche du splendide buffet de réception dressé pour l’occasion ).
Et dans ce bâtiment luisant se terre le corps du délit, le corps du conflit, le corps de Pierrot.
Pierrot le ouf du Medef.
Pierrot qui loue le dialogue social entre les partenaires sociaux
mais qui refuse de dialoguer avec nous. Nous n’avons droit qu’à son
directeur de cabinet Olivier Gainon avec lequel nous avons entamé une
discussion stérile d’une demi heure. Notre demande était pourtant claire
et concise : rencontrer Pierre Gattaz.
Pendant ce temps, à l’autre porte, la voiture de Monsieur était avancée. Nous nous sommes donc assis devant pour la bloquer.
C’est qu’il a un programme à respecter le président du Medef alors il s’impatiente et autour de lui tous s’agitent, sauf nous, calmes mais déterminés, tranquilles mais toujours décidés à voir de près l’emblématique représentant du pouvoir économique histoire de lui signifier que sa vision de la société n’est pas la bienvenue ici.
C’est qu’il a un programme à respecter le président du Medef alors il s’impatiente et autour de lui tous s’agitent, sauf nous, calmes mais déterminés, tranquilles mais toujours décidés à voir de près l’emblématique représentant du pouvoir économique histoire de lui signifier que sa vision de la société n’est pas la bienvenue ici.
Finalement, le commandant de gendarmerie vint à notre rencontre nous
proposant qu’une délégation rencontre le lieutenant en chef de Pierre
ainsi qu’un conseiller d’Etat en échange de notre évacuation des lieux.
Le coup de la négociation, on connait, on a déjà donné et puis notre truc, en ce moment, ce serait plutôt la démocratie directe, sans intermédiaires pour nous enfumer. ON VEUT VOIR GATTAZ !
Le coup de la négociation, on connait, on a déjà donné et puis notre truc, en ce moment, ce serait plutôt la démocratie directe, sans intermédiaires pour nous enfumer. ON VEUT VOIR GATTAZ !
A partir de là, tout s’accélère. Les invités à la réception déplacent
leurs véhicules. Les gendarmes commencent à nous déloger ( certains
d’entre eux assez vicieux pour donner quelques coups au passage ) pour
libérer l’accès. Pierre et son bras droit s’engouffrent dans leur bolide
qui démarre en trombe, passe sur le terre plein et disparaît sous les
huées et la farine.
Ayant
eu vent de son programme de la journée, après concertation et au revoir
aux camarades de Lorient, nous décidâmes de nous rendre à son lieu de
déjeuner initialement prévu au CFAI de Brest mais que s’était-il passé
entre temps ?
Peut-être notre visite lui a-t-elle noué l’estomac, coupé l’appétit, toujours est-il qu’au lieu de respecter son agenda, Pierre Gattaz prit la décision de se rendre ailleurs, probablement sur le site de l’île Longue où il devrait visiter un sous-marin nucléaire dans l’après-midi.
Là bas, il se sentira sûrement beaucoup plus détendu sur ce site protégé par gendarmes et compagnies de fusiliers marins et au moins il ira à la rencontre de salariés dont il chérit le modèle structurel : le militaire : un employé, sans syndicat, sans droit de grève, qui travaille, obéit et ferme sa gueule, bref le travailleur idéal pour le Medef.
Aujourd’hui déjà, à Brest, des chômeurs, précaires et intermittents ont tentés de nouer un dialogue nécessaire, mais Pierre Gattaz a pris la fuite, et plus personne ne sait où il se cache. Une rumeur indique qu’il serait actuellement à Baden Baden.
Les déclarations de Valls ne règlent rien.
Nous persistons : cette convention anti-chômeurs ne doit pas être agréée, et moins encore appliquée.
On ne cesse d’évoquer un « blocage éventuel des festivals » : les actions en cours ne se bornent en rien au secteur de la culture. Des grévistes du spectacle sont d’ailleurs présents ici au siège de Radiall, tout comme des RSAstes, des jeunes interdits du RSA, des chômeurs mal ou non indemnisés, des intermittents de l’emploi, qu’ils travaillent dans le spectacle ou ailleurs, intérimaires ou non.
Déjà, le chantier Bouygues de la Philharmonie de Paris a été immobilisé avant hier une journée. Ce fut aussi le cas d’entreprises de travaux public, à Quimper, des Pôles emplois ont été fermés ou occupés.
Nos actions ne resteront pas circonscrites au domaine de la culture, ni même du tourisme. Nous avons promis de toucher au portefeuille les responsables.
Les économies que l’on veut réaliser en appauvrissant les chômeurs et autres précaires vont coûter cher.
Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et tous les salariés à rejoindre les collectifs et coordinations existants et à en créer de nouveaux pour s’opposer à la convention Unedic et à l’austérité.
Le rassemblement en bas lors de cette occupation
Peut-être notre visite lui a-t-elle noué l’estomac, coupé l’appétit, toujours est-il qu’au lieu de respecter son agenda, Pierre Gattaz prit la décision de se rendre ailleurs, probablement sur le site de l’île Longue où il devrait visiter un sous-marin nucléaire dans l’après-midi.
Là bas, il se sentira sûrement beaucoup plus détendu sur ce site protégé par gendarmes et compagnies de fusiliers marins et au moins il ira à la rencontre de salariés dont il chérit le modèle structurel : le militaire : un employé, sans syndicat, sans droit de grève, qui travaille, obéit et ferme sa gueule, bref le travailleur idéal pour le Medef.
Occupation de Radiall : mais où se cache Pierre Gattaz ?
par CIP-IDF
Nous occupons le siège de Radiall, entreprise de Pierre Gattaz, au 25 rue Madeleine Vionnet, à Aubervilliers depuis 16h45. Nous sommes venus ici à plus de 150 à la sortie d’une assemblée générale afin d’interpeller le président du Medef.Aujourd’hui déjà, à Brest, des chômeurs, précaires et intermittents ont tentés de nouer un dialogue nécessaire, mais Pierre Gattaz a pris la fuite, et plus personne ne sait où il se cache. Une rumeur indique qu’il serait actuellement à Baden Baden.
Les déclarations de Valls ne règlent rien.
Nous persistons : cette convention anti-chômeurs ne doit pas être agréée, et moins encore appliquée.
On ne cesse d’évoquer un « blocage éventuel des festivals » : les actions en cours ne se bornent en rien au secteur de la culture. Des grévistes du spectacle sont d’ailleurs présents ici au siège de Radiall, tout comme des RSAstes, des jeunes interdits du RSA, des chômeurs mal ou non indemnisés, des intermittents de l’emploi, qu’ils travaillent dans le spectacle ou ailleurs, intérimaires ou non.
Déjà, le chantier Bouygues de la Philharmonie de Paris a été immobilisé avant hier une journée. Ce fut aussi le cas d’entreprises de travaux public, à Quimper, des Pôles emplois ont été fermés ou occupés.
Nos actions ne resteront pas circonscrites au domaine de la culture, ni même du tourisme. Nous avons promis de toucher au portefeuille les responsables.
Les économies que l’on veut réaliser en appauvrissant les chômeurs et autres précaires vont coûter cher.
Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et tous les salariés à rejoindre les collectifs et coordinations existants et à en créer de nouveaux pour s’opposer à la convention Unedic et à l’austérité.
Le rassemblement en bas lors de cette occupation
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